En 1824, il sort des chantiers navals de Brest, sur cale, sous le nom de Polyphème, rebaptisé Saint Louis, et finalement Tage le en l'honneur du combat du Tage[1]. Il est lancé en 1847[1].
Le 12 février 1855, il s'échoue dans la baie de Kamiesch en Crimée et est remis à flots[2].
Par la suite, il transporte des prisonniers en Nouvelle-Calédonie, ou les rapatrie[3],[7],[8], tel le communard Henri Dey[9]. Pendant l’été 1882- 1883, le Tage doit faire face au manque de vent[10].
Il sert de ponton puis de charbonnière à Brest de 1886 à 1895 et est détruit en 1896[1].
↑Germaine Mailhé, Déportations en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande Kabylie (1872 à 1876), L'Harmattan, (ISBN978-2-7384-2796-0, lire en ligne)
↑Philippe Vigier, Répression et prison politiques en France et en Europe au XIXe siècle, creaphis editions, (ISBN978-2-907150-11-8, lire en ligne)
↑Yannick Lageat, « La Marine française confrontée aux mers du sud de l’océan Indien (1864-1890) », Dynamiques environnementales. Journal international de géosciences et de l’environnement, nos 39-40, , p. 22–33 (ISSN1968-469X, DOI10.4000/dynenviron.319, lire en ligne, consulté le )