Térraba
La Grande rivière du Térraba est le plus grand fleuve du Costa Rica. Il est aussi connu comme la rivière Diquís, ou Dí Crí que dans la langue boruca signifie « grand eau »[1]. GéographieLa rivière se trouve dans la Province du Puntarenas, plus spécifiquement dans la Région Brunca au sud-est du pays. Elle trouve son berceau dans la cordillère de Talamanca, son lit s'entame dès l'union de la rivière General et celle de Coto Brus. Son embouchure couvre des marais, des méandres et un ample delta (dénommé Delta du Diquís, Delta Sierpe Ou Delta Terraba), lequel se trouve dans la Baie de Coronado, un secteur du littoral costaricien dans l'océan Pacifique. Les zones humides du bassin des rivières Sierpe et Terraba, officiellement connu comme Zone Humide Nationale Terraba Sierpe, correspondent à la dénommée Vallée du Diquís, formée par les secteurs bas des rivières du même nom et ses affluents; le secteur est délimité par les files des collines Brunqueña et de la Péninsule d'Osa. Le Terraba est le plus grand bassin hydrographique du Costa Rica, avec une extension de 5 085 km2. La population située dans la vallée de cette rivière se divise en 27 arrondissements regroupant 337 325 habitants selon le recensement de 2002. Également, le climat en cette zone est tropical pluvieux sec. Sur cette rivière est bâti le Pont du Terraba qu'unit l'Autoroute Interaméricaine que parcourt toute l'Amérique Centrale. Le pont fut construit avec les apports des émigrants italiens établis dans la zone à San Vito et autres lieux voisins. Autrefois, la traversée de la rivière se faisait en radeau de bois. Activités socio-économiquesSure les rives du Terraba se sont développées diverses activités qui influencent l'économie, principalement l'agriculture, comme les plantations d'ananas, qu'ont une majeure extension dans le canton de Buenos Aires. Les compagnies d'ananas emploient une grande quantité de travailleurs de la zone sud du pays. Pourtant, c'est un travail peu salutaire en raison des engrais et des plaguicides employés qui peuvent être nuisibles pour la santé humaine. Les immenses plantations modifient le paysage géographique dans cette partie de la région, outre l'ananas, sont cultivés aussi d'autres produits comme le café, la banane, etc.. Le projet hydroélectrique dénommé Projet Hydroélectrique du Díquis est aussi un des facteurs avec une influence dans la zone. Il a pour objectif de profiter au maximum du potentiel hydrique en raison du débit pour constituer le plus grand barrage de l'Amerique Centrale. Bibliographie
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