Le syndrome de Stauffer est un syndrome paranéoplasique rare caractérisé par une hépatomégalie et une cholestase intrahépatique anictérique, sans métastases hépatiques décelables, dont l'origine est habituellement une tumeur rénale maligne[1],[2]. Cette choléstase paranéoplasique régresse après l'exérèse de la tumeur primitive[3]. On retrouve ce syndrome dans environ 12 % des adénocarcinomes du rein[4].
Ce syndrome a été décrit pour la première fois par Stauffer en 1961[5].
Notes et références
↑J. V. Souadjian, J. Susset, B. Longpré, E. Lebel, A. J. Marcoux, R. Côté, « Le syndrome de Stauffer: dysfonction hépatique reversible chez un malade porteur d'hypernéphrome [Stauffer's syndrome: reversible hepatic dysfunction in a patient with hypernephroma]. », Canadian Medical Association Journal, vol. 105, no 4, , p. 394-396 (ISSN0008-4409, PMID5162328, lire en ligne, consulté le )
↑[PDF]I. Sarf, A. El Mejjad, M. Dakir, A. Meziane, L. Badre, R. Aboutaieb, F. Meziane « Syndrome de Stauffer associé à une tumeur rénale géante » Progrès en Urologie (2003), 13, 290-292. « Texte »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
↑Vallet A., Parades V., Patrie B., Chevallier J.M., Russo P. « Choléstase paranéoplasique ou syndrome de Stauffer: Une nouvelle observation » Presse Médicale 1997 ; 26 : 807-808.
↑Prignet J.M., Chauveau E., Duval D. « Dysfonction hépatique avec dilatation sinusoïdale, anémie et thrombocytémie réversibles associées à un adénocarcinome rénal non métastatique (syndrome de Stauffer) » Sem. Hop. Paris 1994 ; 70 : 26-30.