Le tableau clinique est composé d'exanthème récurrent, de crises de fièvre, de douleurs articulaires et musculaires, d'une faiblesse, d'une surdité neurosensorielle progressive et d'une amylose systémique secondaire du rein[2].
Le syndrome apparaît pour la première fois dans l'enfance ou l'adolescence, puis se manifeste par des épisodes qui semblent se produire sans déclencheurs évidents. Cependant, dans de nombreux cas, la fatigue, le stress ou l'exposition au froid sont décrits comme des déclencheurs de rechutes. Les symptômes apparaissent alors pendant environ deux jours, suivis de périodes plus longues sans symptômes[3].
Le rilonacept, protéine artificielle comprenant une partie du récepteur à l'interleukine 1 et se fixant donc à cette dernière l'empêchant d'activer le récepteur natif[5].
↑(en) M. Rynne, C. Maclean, A. Bybee, M. F. McDermott et P. Emery, « Hearing improvement in a patient with variant Muckle‐Wells syndrome in response to interleukin 1 receptor antagonism », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 65, no 4, , p. 533–534
↑(en) N. Stahl et al., « Rilonacept: CAPS and beyond », Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 1182, no 1, , p. 124-134 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Lachmann H.J. et al., « Use of canakinumab in the cryopyrin-associated periodic syndrome », The New England Journal of Medicine, vol. 360, no 1, , p. 2416–2425 (lire en ligne, consulté le )