Le succès international de Górecki est essentiellement dû à la découverte de cette œuvre après l'enregistrement en 1992 de cette symphonie par Nonesuch Records et le succès de vente en Occident qui s'ensuivit. Le disque se vendit à plus d'un million d'exemplaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis[2],[3] et fut élu disque de l'année à Londres en 1994[1]. La Troisième Symphonie reste la seule du compositeur réellement connue d'un large public.
Le premier mouvement, le plus ample de la Symphonie, commence par un vaste prélude orchestral préparant à une complainte qui s'inspire d'une lamentation des Chants de Lysagora du monastère de la Sainte Croix, écrits au XVe siècle. Le thème est celui de l'amour d'une mère pour son fils, en l'occurrence de Marie pour son fils.
Le deuxième mouvement est une prière, Zdrowas Mario, à la Vierge Marie inscrite par une prisonnière, Helena Wanda Blażusiakówna, sur le mur de sa cellule dans le siège central de la Gestapo à Zakopane, situé dans le sud de la Pologne dans la Voïvodie de Petite-Pologne[4]. Le mouvement est particulièrement connu.
Le troisième mouvement, dans lequel la soprano déclame le texte d'un chant populaire écrit dans le dialecte de la région d'Opole, a pour thème le deuil d'une mère pour son fils.
Utilisation dans le domaine artistique
En 1985, le réalisateur Maurice Pialat utilise le premier mouvement pour le final de son film Police ;
Le premier mouvement est également utilisé dans la scène finale du film État second (Fearless, 1993) de Peter Weir ;
Le chorégraphe Kader Attou crée Symfonia Piesni Zalosnych sur cette symphonie en 2010[5] ;