SuremballageLe suremballage est la pratique non-durable, mais dans certains cas jugée nécessaire, consistant à commercialiser des produits avec un emballage jugé excessif, eu égard aux sensibilités environnementales du marché sur lequel ils sont introduits. Législation européenneLa directive européenne (94/62/CE devenue 2004/12/CE) fournit avec ses normes d'application un cadre intéressant pour évaluer s'il est ou non justifié d'avoir un tel emballage. Cette démarche s'appelle l'exigence de minimisation ou prévention des déchets d'emballage par réduction à la source. Il appartient à chaque emballeur de se demander si le point critique pour diminuer son emballage réside dans :
Si aucun point « critique » n'est identifié, alors la conception de l'emballage doit évoluer pour réduire le poids ou l'épaisseur ou le volume voire supprimer le suremballage. Opinions diverses sur le suremballageLe « suremballage » n'est pas le résultat que de considérations liées au marchandisage, qui considère volontiers qu'un packaging « attractif » favorise l'acte d'acheter. Par exemple, le transport dans un chariot à provisions sera jugé délicat pour quatre yaourts emballés dans du verre, tandis qu'un lot de ces produits dans une « cartonnette » rendrait le transport plus aisé. De plus, certains estiment que cette cartonnette véhicule des informations qui ne seraient pas faciles à lire sur l'étiquette d'un yaourt. D'autres estiment qu'un seul panneau informatif coiffant le lot de yaourts à vendre suffirait et que ces yaourts contenus dans du verre ne sont pas plus délicats à transporter que du vin contenu dans des bouteilles de verre. Effets divers du suremballageCoût financierLe coût financier du suremballage est répercuté intégralement sur le tarif du produit proposé à la vente. Pour le consommateur qui l'achète, c'est un coût multiple : à l'achat, puis, par l'acte de tri non rémunéré, et, en s'acquittant de la taxe d'habitation de son logement indexée sur le prix d'achat de poubelles de tri de grandes contenance, des camions de ramassage du salaires des cantonniers, des usines de tri sélectif et de son personnel et de la maintenance de toute cette filière. Cette situation est dénoncée régulièrement par divers organismes privés et publics comme l'ADEME[1]. Coût environnementalL'ampleur des infrastructures de tri sélectif est proportionnelle au volume de suremballage existant. Ces moyens mis en place induisent une pollution environnementale non négligeable. Effets sur le produit intérieur brutActes des consommateurs pour réduire le suremballageLe suremballage peut être largement évité[2] :
Notes et références
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