Taillé dans un bois dur type bois de fer sa forme en losange est très particulière[1]. Long d'une trentaine de centimètres en tout, il a une tête de frappe sculptée en forme de diamant et aux nervures bien marquées. Il est originaire de l'île Malaita[2]. Outre son nom commun de supi, on peut parfois l'appeler supe ou subi[3]. Certains pouvaient être taillés dans un os de baleine[4]. Le manche était gainé d'un tressage en fibres de coco, parfois gravé ou incrusté de coquillages. Ceux qui étaient sculptés avec une gueule de crocodile à leur extrémité étaient réservés aux chefs[5].
Notes et références
↑Ethnologia Cranmorensis - Volumes 1 à 4, 1937, p.61
↑Deborah Waite, Kevin Conru, Art of the Solomon Islands, 2008, p.118
↑Deborah Waite, Artefacts of the Solomon Islands in the Julius L. Brenchley Collection, 1987, p.39
↑Charles Elliot Fox, Grafton Elliot Smith, The Threshold of the Pacific: An Account of the Social Organization, Magic and Religion of the People of San Cristoval in the Solomon Islands, A.A. Knopf, 1924, p.188
↑L’éclat des ombres. L’art en noir et blanc des îles Salomon[1]