L'album est enregistré aux Greenhouse Studios de Vancouver et aux Seacoast Sound studios de Victoria, au Canada, ainsi qu'au Thin Man's Cantina Studio dans le New Jersey, aux États-Unis. Sa sortie intervint quatre ans après leur deuxième album Slave to the Grind, leur EPB-Sides Ourselves sorti en 1992 n'étant que composé de reprises.
L'enregistrement ne se déroula pas dans les meilleures conditions, des dissensions internes et l'arrivée d'un nouveau producteur, Bob Rock, à la place de Michael Wagener ne simplifiant le travail[5]. Sebastian Bach et Rob Affuso quitteront le groupe après la tournée de promotion de l'album.
Subhuman Race ne connut pas le succès des deux albums précédents, mais se classa quand même à la 35e au Billboard 200 et à la 8e place dans les charts britanniques.
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Subhuman Race a reçu des critiques mitigées, voire positives, de la part des critiques musicaux. Stephen Thomas Erlewine d'AllMusic a écrit que le groupe avait « ramené sa musique à l'essentiel » et qu'il s'agissait de leur « disque le plus fort et le plus vicieux à ce jour »[1]. Le critique de Rolling Stone l'a qualifié de « riffage » le plus frais depuis l'album de Soundgarden de l'année dernière et a également noté les « lignes de guitare serrées et chaudes et les accroches radio qui se gravent dans votre cerveau[2]. » Le journaliste canadien Martin Popoff a trouvé l'album assez complexe, Skid Row « absorbant les meilleurs éléments du grunge dans leur amour démesuré de tout ce qui est métal. » Il a fait l'éloge de la performance de Bach et de l'attitude « street-savvy » du groupe ainsi que de son « éthique prog » qui transparaît dans l'album[3].
↑ a et b(en) Martin Popoff, The Collector's Guide to Heavy Metal: Volume 3: The Nineties, Burlington, Ontario, Canada, Collector's Guide Publishing, (ISBN978-1-894959-62-9), p. 402.
↑(de) Thomas Kupfer, « Review Album: Skid Row- Subhuman Race », Rock Hard, no 95, (lire en ligne, consulté le ).