Subdivisions de la MauritanieLa Mauritanie est divisée en six régions composées de 12 wilayas et un district fédéral. Chaque wilaya est elle-même subdivisée en départements ou moughataa (52 au total), divisés en 216 communes. Les régions et les municipalités sont des entités décentralisées dotés de conseils régionaux et municipaux ainsi que de présidents de régions élus au suffrage direct. RégionsÀ la suite du référendum constitutionnel de 2017[1], une décentralisation a été mise en place avec la création de six régions. Le , l’Assemblée nationale mauritanienne entérine ce choix en votant une loi organique mettant en place six régions administratives regroupant les districts (willayas) existants[2]. La première regroupe les willayas de Hodh el Gharbi et de Hodh el Charqui ; la seconde celles de l’Assaba, du Tagant et du Guidimaka ; la troisième celles du Gorgol, du Brakna et du Trarza ; la quatrième celles du Tiris Zemmour, de l’Adrar et de l’Inchiri ; la cinquième se substitue à la Communauté urbaine de la capitale Nouakchott et la sixième remplace la willaya de Dakhlet Nouadhibou, seconde ville du pays[2],[3]. La loi organique accorde aux régions des compétences en matière de développement économique, social, culturel et scientifique sur leur territoire. Elles sont administrées par un conseil régional élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, et par un exécutif composé d’un président de région également élu au suffrage direct. Les conseils régionaux élisent pour leur part les vice-présidents en leur sein[2],[3]. WilayasLe , la wilaya de Nouakchott est divisée en trois nouvelles entités : Nouakchott-Nord, Nouakchott-Ouest et Nouakchott-Sud[4].
Moughataas
CommunesLes 216 conseils municipaux de Mauritanie sont composées de 9 à 21 sièges en fonction de la population de chaque commune. Leurs membres sont élus pour cinq ans selon un mode de scrutin mixte mêlant représentation proportionnelle et système à deux tours à finalité majoritaire. Si au premier tour une liste remporte la majorité absolue (50 % +1) des voix, les sièges sont répartis entre toutes les listes selon la méthode dite du plus fort reste, qui avantage les petites listes. À défaut, les deux listes arrivés en tête au premier tour s'affrontent lors d'un second, et les sièges sont répartis entre elles seules proportionnels au nombre de suffrages recueillis au second tour sur la base du quotient électoral[5]. Notes et références
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