Steven RunoSteven Runo
Steven Runo est un chercheur kenyan qui est professeur à l'université Kenyatta. Runo étudie de manière approfondie les agents pathogènes des cultures céréalières africaines, notamment le Striga. Il est lauréat du Prix Afrique de la Royal Society 2020. Enfance et formationRuno est né au Kenya. Il obtient sa licence, sa maîtrise et son doctorat à l'université Kenyatta. Runo déménage aux États-Unis pour ses recherches doctorales, où il rejoint l'université de Californie à Davis et il travaille aux côtés de Neelima Sinha (en) [1]. C'est là qu'il commence à travailler sur le trafic d'ARN à longue distance, en se concentrant initialement sur la communication entre Cuscuta et les tomates[1]. Recherche et carrièreEn 2008, Runo retourne en Afrique, où il est nommé professeur à l'université Kenyatta[1]. Il est nommé chercheur invité à l'université de Sheffield et à l'université de Virginie[1]. Runo enquête sur les agents pathogènes qui menacent l'agriculture africaine. Parmi celles-ci, il étudie l'herbe-sorcière (ou Striga), une plante parasite qui s'attaque aux céréales cultivées. Runo qualifie le Striga de « tueur de céréales »[2],[3]. Bien que des cultures céréalières résistantes au Striga puissent être cultivées, elles se transforment généralement en versions qui ne sont pas tolérantes aux attaques[4]. On estime que les cultures perdues à cause du Striga coûtent jusqu'à 200 millions de dollars par an et que chaque plante peut produire jusqu'à 500 000 graines[4]. Les graines sont transportées par le vent et l’eau et peuvent germer rapidement. Runo propose plusieurs stratégies de contrôle ; y compris l'identification de moyens d'éviter la germination, l'exploitation de la résistance basée sur l'hôte et la diminution de la banque de graines de Striga[4]. Parmi ceux-ci, la germination peut être évitée grâce à l'utilisation de la biologie chimique ; utilisant de petites molécules pour se lier au récepteur de la strigolactone. Il étudie également comment la génétique moléculaire peut être utilisée pour identifier les gènes spécifiques qui peuvent rendre les cultures résistantes[4],[5]. Pour atteindre ces objectifs, Runo étudie le trafic de molécules d’ARN entre plantes parasites[6]. Runo fait partie du projet GEMADOT (Genetical Modified for Drought Tolerance) qui vise à identifier et développer des variétés de maïs tolérantes à la sécheresse qui peuvent prévenir l'insécurité alimentaire en Afrique[7]. En 2020, Runo est lauréat du Prix Afrique de la Royal Society[8],[9].
Publications (sélection)
Références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Steven Runo » (voir la liste des auteurs).
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