Statues-menhirs du groupe languedocienLes statues-menhirs du groupe languedocien, ou statues-menhirs du groupe des Garrigues, sont un ensemble d'une soixantaine de statues-menhirs, qui ont été découvertes dans l'est du département de l'Hérault, le Gard et le sud de l'Ardèche. DescriptionLe groupe comprend des monuments de taille variable de 0,50 à 0,70 m pour les plus petites (Bragassargues, Candélaire, Bouisset) jusqu’à 1,50 à 1,80 m pour les plus grandes (Rosseironne, Collorgues, Montaïon)[1]. La dénomination de statues-menhirs est utilisée mais les termes de stèles pour les petits monuments et de dalles anthropomorphes pour les plus grands seraient mieux adaptés[2]. Elles se caractérisent par un décor, sculpté ou gravé, sur une seule face où seul le buste du personnage est représenté et parfois seulement le visage. Le visage est matérialisé par un « T » facial. Les bras sont représentés le long du corps (Collorgues, Saint-Théodorit, Fontcouverte) ou repliés vers le haut sur la poitrine (Maison-Aube, Candélaire). Les autres caractères anthropomorphes, comme les seins, sont rarement représentés (Collorgues). Certains attributs sont communs à ceux des statues-menhirs du groupe rouergat comme les colliers (plus ou moins réalistes ou limités à de grosses perles), « l'objet » (Le Colombier, Fontcouverte, Courion n°1, Casillac), la hache (Collorgues, Aven Meunier, Saint-Phalibert) ou plus originaux comme la crosse. Crosse et hache sont parfois associées (la Gayette, Montaïon, Rosseironne, Blauzac). Les différentes combinaisons de motifs ont conduit à définir plusieurs sous-groupes : celui des « têtes de chouettes » regroupé autour du pic Saint-Loup (Bouisset, Les Cazarils), le sous-groupe gardois des grandes dalles à crosse et objet (La Gayette, Collorgues, Rosseironne, Saint-Phalibert) et le sous-groupe des stèles gardoises (Saint-Bénezet, Montagnac, Saint-Théodorit)[1]. Plusieurs ont été découvertes dans un contexte à vocation funéraire[2],[3], en parement dans des murs d'habitat fontbuxien [4],[1], en lien avec l'extraction du silex (Collorgues)[1]. Elles sont datées du Néolithique final (entre 3200 et )[4],[1] et de l'âge du bronze ancien. La plupart des statues sont conservées au musée archéologique de Nîmes, au musée d'Orgnac (stèles ardéchoises) et à la société archéologique de Montpellier, quelques-unes ont été remplacées sur place par des copies[1]. Galerie
Notes et références
AnnexesBibliographie
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