Après avoir étudié à la Philadelphia Musical Academy durant quatre ans, Stanley Clarke se produit avec des groupes jazz de la région de Philadelphie[1].
Carrière de musicien
À l'âge de 18 ans, il intègre en tant que contrebassiste la formation du pianiste Horace Silver et commence à se forger une réputation dans le milieu jazz. Au début des années 1970, il accompagne le saxophoniste Joe Henderson durant un an. Clarke joue également pour Pharoah Sanders et Stan Getz. Grâce à ce dernier, le contrebassiste fait la connaissance du claviériste Chick Corea, il joue d'abord sur l'album de ce dernier intitulé Return to Forever qui sort en 1972, puis avec la même équipe de musiciens, il forme le groupe de jazz fusion inspiré du titre de l'album solo de Corea, Return to Forever en 1973. Clarke participe à l'enregistrement de tous les albums du groupe et entame également une carrière solo en tant que bassiste de jazz-rock. Il tourne avec sa propre formation dès 1976[1],[2].
En 2018, il révèle au magazine Celebrity être membre de l'église de scientologie[9].
Style musical et influences
Stanley Clarke commence à s'intéresser à la musique par l'intermédiaire d'œuvres classiques, et de compositeurs tels que Bach et Richard Wagner. Il apprend plusieurs instruments durant son enfance, notamment l'accordéon et le violon, puis se consacre à la contrebasse. Il découvre le rock et le jazz et adopte la basse électrique sous l'influence de musiciens comme Billy Cox[2],[10].
Il est considéré comme une figure importante du courant jazz-rock[11].
Équipement
Stanley Clarke joue essentiellement sur des basses de marque Alembic, avec des amplificateurs Ampeg et des effets EBS[12].