Membre du laboratoire Archéologie des Amériques de l'université Panthéon-Sorbonne[3],[4], il est directeur de recherche au CNRS[5] et est un des premiers archéologues français à s'être spécialisé sur l'Amazonie où il a vécu une partie de sa vie[6].
Il s'est intéressé en particulier à l'analyse du paysage et aux terrassements précolombiens, ainsi qu'à l’ethnoarchéologie[7].
Il a reçu le grand prix du livre d'archéologie 2020 pour son ouvrage Amazonie, l'archéologie au féminin[3],[8].
Fin 2023, après 20 ans de recherches, lui et une équipe de huit scientifiques, révèlent la découverte des restes d'une civilisation identifiée sur les sites de la vallée d'Upano, en Équateur, active entre – 500 avant notre ère et 300 à 600 de l'ère commune[10],[11].
Bibliographie
L'Occupation amérindienne ancienne du littoral de Guyane (thèse de doctorat en histoire, sous la direction de José Garanger), université Paris 1, (lire en ligne)
« Amazonie : une archéologie en attente de décolonisation », Les Nouvelles de l'archéologie, , p. 41-45 (DOI10.4000/nda.1187, lire en ligne).
Amazonie : Les 12 travaux des civilisations précolombiennes, Paris, Belin, coll. « Science à plumes », , 334 p. (ISBN978-2-7011-9797-5)
Stéphen Rostain, Antoine Dorison, Geoffroy de Saulieu, Heiko Prümers, Jean-Luc Le Pennec, Fernando Mejía Mejía, Ana Maritza Freire, Jaime R. Pagán-Jiménez et Philippe Descola, « Two thousand years of garden urbanism in the Upper Amazon », Science, vol. 383, no 6679, , p. 183-189 (DOI10.1126/science.adi6317, lire en ligne)