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Pendant ses études aux Beaux-Arts de Paris dont il est diplômé en 1990, il assiste ses parents dans diverses tâches, allant de la préparation de leurs supports de peinture jusqu’à l’organisation de leurs expositions. Influencé par le réalisme de son père, il y réalise ses premières peintures sur le motif, comme la collection de plâtres antiques de l’école des Beaux-Arts cassés par les étudiants en 1968 et remisés depuis lors dans les caves de l’institution.
De 1991 à 1994, il séjourne régulièrement à Berlin où il décrit le paysage urbain et les traces de l’histoire récente de la ville après la chute du mur : tunnels entre Berlin-Est et Berlin-Ouest, immeubles délabrés, arrière-cours d’immeubles…
En 1995, il revient au Muséum national d'histoire naturelle de Paris où il avait accompagné son père quelques années auparavant. Il peint directement dans la salle des pièces molles du Museum des cerveaux et des organes génitaux d’animaux conservés dans le formol. Il développe cette thématique de la chair dans une autre série, les "Tableaux-saucisses" : « en peignant d’après des bocaux de conserves alimentaires et anatomiques qui servaient de modèles, je me suis livré à une sorte d’exploration de la sensation d’attraction-répulsion, des limites de la notion de beau et de laid. J’ai ainsi constitué une collection de bocaux contenant des aliments, en faisant d’innombrables visites dans les magasins alimentaires et les supermarchés, tandis qu’en parallèle, je peignais les bocaux de la collection dite "des pièces molles" réunies dans la section anatomie comparée du Muséum National d’Histoire Naturelle. La mise en visibilité des chairs, que ce soit pour la consommation ou pour l’usage scientifique, me fascinait »[1].
L’intérêt pour la transparence le conduit aux "Tableaux longs" en observant des sédiments déposés au fond des bocaux de préparation anatomique. Agrandies par l'effet grossissant des verres, ces strates de matières délitées évoquent des paysages glaciaires et des paysages intérieurs, entre figuration et abstraction[2].
De 1995 à 2013, il réalise dans son atelier de Berlin une série de tableaux de petit format, appelée "Reflets nocturnes", arrêtée au nombre de sept cents le jour de son cinquantième anniversaire. Sorte de journal intime, il peint son portrait nocturne en pied, souvent nu, dans le reflet de la fenêtre de son atelier.
En 2003, il est le lauréat du concours lancé par le ministère de la culture et de la DRAC Midi-Pyrénées pour la réalisation des vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Rodez[3]. Achevé en 2007 en collaboration avec les ateliers Duchemin, son travail repose sur l’idée du flux de la lumière et de la vie qui vient irriguer l’ensemble des chapelles, introduire une dynamique et une fluidité symbolisant la vie et son perpétuel renouvellement. Il a tenté de renouveler l’image de Dieu et des saints dans un langage plus contemporain et compréhensible, en insérant des éléments plus abstraits dans l’iconographie religieuse, comme la reproduction d’une Imagerie par résonance magnétique (IRM), le schéma du système nerveux ou du réseau sanguin pour symboliser la pensée divine et figurer l’immatériel.
Parallèlement, il produit aussi des installations, qu’il appelle "Vitraux chimiques", en disposant sur des étagères des flacons de produits d’entretien aux formes et couleurs différents où la lumière joue des effets de transparence.
Entre figuration et abstraction, son œuvre offre une réflexion sur la conservation des chairs, la représentation du corps, le cerveau et la mémoire que Stéphane Belzère traite en s’intéressant à la relation entre forme et informe, aux reflets, aux variations de la lumière, à la transparence et la couleur.
Vitraux d’artistes, de Notre-Dame de Paris à l’abbaye royale de Fontevraud, 2020.
Szenographie einer Familie-Werke von Stéphane Belzère, Psychiatrie Museum Bern, 2018.
Architecture et art sacré de 1945 à nos jours, Archibooks, 2015 (ISBN978-2-35733-343-7)
Le vitrail contemporain, Editions Cité de l’architecture et du patrimoine/Lineart, 2015 (ISBN978-2-35906-134-5).
Tableaux longs- prix Fems, texts de François Landolt, Delphine Rivier, Nicolas Raboud, Jacques-Michel Pittier et Stéphane Belzère, Éditions Fondation Edouard et Maurice Sandoz, 2013
Tandem 17, Guy Reid - Stéphane, Belzère, Éditions Croix Baragnon, 2015
The French Connection : Kunstcollectie UMC St Radboud in Museum Het Valkhof, 2012 (ISBN978 90 7424 1007)
Les artistes dans la ville, Musée des Beaux-Arts, Saint-Lô, 2010
La Cathédrale de Rodez, les vitraux de Stéphane Belzère, textes de Dominique Paillarse, Michel Tassier, Bellino Ghirard, Philippe Piguet et Gilles Rousvoal, Éditions du patrimoine/Itinérances, 2008 (ISBN978-2-7577-0028-0)
Peintures etc…, textes de Jens Emil Sennewald, Roland Kaehr, Emmanuelle Ryser, Sophie Serra, Christine Blanchet-Vaque, Eric Darragon, Karim Ghaddab, Valérie Mazouin, Éditions du Rouergue, Rodez (ISBN978-2-8415-6896-3)
↑Tableaux longs- prix Fems, texts de François Landolt, Delphine Rivier, Nicolas Raboud, Jacques-Michel Pittier et Stéphane Belzère, Éditions Fondation Edouard et Maurice Sandoz, 2013