En 1829, l'architecte anglais Edward Cresy en fait l’acquisition[2],[1] et y construit un ensemble architectural de style néo-classique[2] de six immeubles bas, sur le modèle des squares londoniens[3]. L'ensemble qui sera terminé en 1841 est initialement appelé « Cité des Trois-Frères », et avait jusqu'en 1854 son entrée au no 36 rue Saint-Lazare. Cresy le vendit en 1857.
Rebaptisé « cité d'Orléans » sous la monarchie de Juillet il devient la propriété de Jean-Pierre Normand en 1863, qui avait fait fortune dans le commerce du cachemire.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Les appartements du square d'Orléans ont été une sorte de Phalanstère d'artistes[4] :
Pavillon no 3, Alexandre Dumas s'y installe en 1831 et organise le , chez lui et dans les appartements encore vacants, un bal costumé mémorable qui accueillit le Tout-Paris[5].
Pavillon no 5, George Sand y habita, au 1er étage, de 1842 à 1847[1],
↑Thierry Cazaux, Paris Romantique, édition Parigramme, 2012, (ISBN9782840965794).
↑Charlotte Duvette, Hadrien Volle, Morgane Walter, Intérieurs parisiens du Moyen Age à nos jours, Parigramme, 2016.
Bibliographie
Bruno Centorame, « Le square d'Orléans » La Nouvelle Athènes. Haut lieu du romantisme, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, 2001 (ISBN2-913246-33-8), p. 80-83.