Née au Maroc en 1970, Souâd Ayada est arrivée en France à l'âge de 4 ans, en 1974. Cadette d'une fratrie de quatre enfants, elle est la fille d'un ouvrier[7]. Scolarisée à Grande-Synthe dans le Dunkerquois, puis au lycée Faidherbe de Lille pour les classes d'hypokhâgne et de khâgne[8], elle étudie ensuite à l’université Lille-III.
Jusqu’à la fin des années 2000, elle enseigne la philosophie en lycée et en classes préparatoires dans les académies de Lille et de Créteil. Elle est inspectrice d’académie de philosophie dans les académies de Lyon, Grenoble, Paris et Orléans-Tours, avant d’être nommée inspectrice générale en [10].
Souâd Ayada est membre de la mission Mathiot[13] chargée de réformer le baccalauréat[14]. Depuis qu'elle est présidente du Conseil supérieur des programmes, elle s'est plusieurs fois exprimée sur l'école, la pédagogie et les programmes scolaires.
Souâd Ayada est définie comme une « anti-NVB », c'est-à-dire en désaccord avec la politique de la ministre précédente[15]. Dans un entretien donné au Figaro en 2018[16], elle prône « un retour aux fondamentaux dans les programmes scolaires » et déclare son attachement à l'exercice de la dissertation : « Contrairement à ce qu’en disent certains, ce n’est pas un exercice formel ou de pure rhétorique. Il sollicite toutes les compétences et permet de mettre en avant l’autonomie, la réflexion personnelle. »
Publications
Ouvrages
Avicenne, Éd. Ellipses, 2002.
L'Islam des théophanies : une religion à l'épreuve de l'art, Éditions du CNRS, 2010[17].
↑ a et bMattea Battaglia, « Souâd Ayada nommée à la tête du Conseil supérieur des programmes », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
Nour El Houda Ismaïl-Battikh, « Souâd Ayada : L’Islam des théophanies. Une religion à l’épreuve de l’art », Actu Philosophia, (ISSN2269-5141, lire en ligne).
Ève Feuillebois-Piérunek, « Souâd Ayada : L'islam des théophanies, une religion à l'épreuve de l'art », Abstracta Iranica, vol. 32-33, no document 386, (lire en ligne).