Faisant partie de la relève poétique québécoise axée sur la performance scénique, elle participe à des lectures sur scène et touche au théâtre à titre d'autrice et de directrice artistique. Alliant le jazz et la poésie, Sonia Cotten, présente sur en solo ou accompagné de musiciens, des textes organiques inspirés, notamment, par le féminisme de Josée Yvon, par Hélène Monette, par Richard Desjardins et par l'urbanité de Bashung[2].
Ses écrits gravitent autour des thèmes du futur, de la foi, de l'appartenance, du désespoir, de la beauté ainsi que de la laideur. On dit de son écriture qu'elle « nous pousse, inévitablement, dans nos retranchements » et de ses lectures publiques qu'elles sont « chargées de rock et d’urgence »[3].
Elle publie son premier recueil de poésie, Changer le Bronx en or (2002), aux éditions Poètes de brousse, constituant le premier livre d'une trilogie qui s'accompagne de son deuxième recueil, Nique à feu (2006) ainsi que de Olvalta (2011), toujours aux éditions Poètes de brousse[4].
Elle est également l'autrice de deux recueils de poésie jeunesse : Mon chef c'est mon cœur paru aux Éditions Z'Ailées ainsi que Marcher dans le ciel paru aux éditions Bouton d'or Acadie[5].
En 2015, elle publie Corps simples chez Poètes de brousse[6]. Finalement, en 2020, elle co-écrit un roman jeunesse, avec Cours, Ben, Cours ! avec Philippe Garon aux éditions Bouton d'or Acadie[7],[8],[9].
Sonia Cotten signe également des textes dans des revues de poésie et participe à divers spectacles et des conférences en plus de présenter des ateliers dans les écoles du Québec dans le cadre du programme Culture à l’école[3],[1].
Elle participe à de nombreuses lectures-performances telles que Le dandy américain et les fées urbaines (Mois de la poésie à Québec, 2019) ainsi qu'à L’amour paiera le loyer (Agora des arts de Rouyn-Noranda, 2019)[10],[11]. Elle expose également Marcher dans le ciel en collaboration avec l'artiste visuelle Annie Boulanger (Centre d’exposition de Rouyn-Noranda, 2015)[12].
À titre d'autrice et de directrice artistique, elle participe également, en 2020, à un spectacle qui met en lumière l'œuvre de l'écrivaine abitibienne Jeanne-Mance Delisle. Cette commande du Petit Théâtre du Vieux Noranda est une coproduction entre le Petit Théâtre du Vieux Noranda et les Productions Rhizome[13],[14].
Sonia Cotten est récipiendaire de plusieurs bourses, notamment la bourse Relève Téléquébec remis lors des Prix d’excellence en art et en culture de l’Abitibi-Témiscamingue (2007) ainsi que de la bourse du Fonds consacré aux arts et aux lettres de l'Abitibi-Témiscamingue. Grâce aux bourses de déplacement du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle présente ponctuellement son travail sur les scènes du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l'Europe. Elle remporte également, le prix de poésie Geneviève-Amyot (2015)[15],[1].
Œuvres
Poésie
Changer le Bronx en or , Montréal : Les Intouchables, Poètes de brousse, 2002, 149 p. (ISBN2-89549-091-0)
Nique à feu, Montréal, Poètes de brousse, 2006, 58 p. (ISBN2-923338-07-3)
Cours, Ben, cours!, en collaboration avec Philippe Garon, Moncton, Bouton d'or d'Acadie, Collection: Étagère Vélo de course (11 ans et plus), 2020, 288 p. (ISBN978-2-89750-179-2 et 9782897501808)
Sur un chemin de terre en taxi bleu, Fertival de poésie de Montréal, Présenté en partenariat avec le Regroupement des éditeurs canadiens-français et le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec, 2009.
↑ ab et cVanessa Bell et Catherine Cormier-Larose, Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000 | 2020, Montréal, Les éditions du remue-ménage, 288 p. (ISBN978-2-89091-734-7), p. 56
↑Guy Lacroix, « Quand un livre devient une exposition », Le Citoyen Vallée de l'Or - Harricana (QC) • Édition de l'Harricana • Vol. 23 n° 13, , p. HARR20