Société suisse des officiersLa Société suisse des officiers (SSO) est l’organisation faîtière de 24 sociétés cantonales d’officiers et de 15 sociétés d’armes (nommés sections) comptant un total de 22 000 membres. Ses buts sont de représenter les officiers et leurs intérêts dans le cadre de la politique de sécurité suisse. Elle vise à promouvoir une armée efficace ainsi que d’entretenir des relations étroites avec les autorités et organisations nationales et internationales ayant des objectifs de politique de sécurité. Elle ne reçoit aucune subvention fédérale, mais se finance entièrement par les cotisations des membres et des dons. Son siège se trouve sur le territoire de la commune de Pully, dans le canton de Vaud, depuis la modification des statuts de 1996. Histoire et la formationL’origine de la SSO remonte à la Régénération, lorsque 130 officiers de Zurich, de la Thurgovie et de Saint-Gall ont fondé la « société militaire fédérale » le à Winterthour. Depuis 2010, elle est concurrencée idéologiquement par le groupe Giardino[1]. OrganisationLa Société suisse des officiers a trois organes : l’assemblée des délégués, le comité et les vérificateurs des comptes. L’assemblée des délégués est l’organe suprême de la SSO et est organisée une fois par année. Les délégués sont représentants des sociétés cantonales des officiers et des sociétés d’armes. Elle a les compétences entre autres d’élire son président, les autres membres du comité et les vérificateurs des comptes. Le comité se compose du président et d’au moins douze membres de sociétés cantonales d’officiers ou d’armes et de services. Le comité se constitue lui-même et peut former un directoire et, en cas de besoin, d’autres groupes de travail ou commissions. Le comité est chargé de l’administration courante et représente la société à l’extérieur. MembresLa SSO se compose de 39 sections. Elles se subdivise en 24 sections cantonales et 15 sociétés d’armes. Les comités directeurs de toutes les sections et de la SSO travaillent bénévolement. Sociétés cantonales
Sociétés d'ArmesSources
PublicationsLa société participe à la parution de trois journaux militaires en Suisse – un par langue nationale :
Références
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