Simpert Kraemer, aussi orthographié Kramer (né le à Bichel près de Weißensee, quartier de Füssen, et mort le à Edelstetten près de Krumbach, quartier de Neuburg an der Kammel), est un constructeur et architecte allemand du baroque[1].
Biographie
Simpert Kraemer est le fils aîné de Mang Kraemer, lui-même maçon et stucateur[1]. Il fait un apprentissage du métier de maçon, puis fait son tour de compagnonnage avec son frère cadet Leopold (* 1683). Pendant cette période, le père est chargé de la construction d'un nouveau clocher à Edelstetten. Simpert se rend aussi à Edelstetten et y réalise ses premiers travaux.
Son évolution artistique montre des influences de l'architecte Christoph Vogt, du maître-maçon Christian Wiedemann et de l’architecte Valerian Brenner, actif dans le Vorarlberg ; c'est peut-être chez lui qu'il a reçu sa formation[1].
Ses œuvres principales sont les bâtiments du monastère et l'église abbatiale de l'abbaye d'Ottobeuren (1717–1724), puis 1739 et à partir de 1736 planification pour l'église de l'abbaye, et l'église de l’abbaye de Roggenburg (1752-1757). Pour cette église du Stift des prémontrés, il coopère avec son fils et successeur Johann Martin Kraemer(de). Elle fait partie des créations architecturales les plus achevées du rococo en Souabe orientale et assure à Kraemer une place de premier plan parmi les architectes et constructeurs du XVIIIe siècle[1].
Postérité
Simpert Kraemer était marié et père de 12 enfants. Sa postérité artiste peut être suivie assez loin[1] : Son fils Johann Martin (1713–82) est architecte, un petit-fils Joachim (1740–1824) est entrepreneur en bâtiment, un arrière petit-fils Leonhard (1779–1846) est écrivain municipal et historien, une arrière arrière petit-fils Joseph Ludwig Friedrich est constructeur et ingénieur, professeur, un autre, Johann Nepomuk (1816–74), est juriste, peintre, archéologue et numismate.
1712-1713 : Église paroissiale de l'Assomption de Marie, Deisenhausen-Unterbleichen.
1713-1715 : Église paroissiale sur le Theinselberg près de Lachen, d'après les plans de Christoph Vogt ; l'église est détruite par un incendie en 1746.
1717 : Stucs dans la nef de l'église paroissiale Saint-Anne, à Dinkelscherben.