Simone AbatSimone Abat
Simone Abat, née le à Valence et morte le à Romans-sur-Isère, est une comptable, communiste et résistante au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Elle est tuée en mission. BiographieSimone Louise Fournier est née le comme enfant naturelle de Mathilde Montagnon, journalière. Celle-ci épouse Francis Louis Fournier en 1917, qui reconnaît l'enfant. Elle est aussi la nièce de Pierre Semard[1]. Elle est comptable de profession et membre du Parti communiste. Le , elle épouse Georges Abat (1919-1944). Le couple réside à Valence et a une enfant, Mireille Paulette (1943-1977)[1],[2],[3]. Elle entre aux Francs-tireurs et partisans français en 1943 et devient agente de liaison à l’état-major Drôme FTP puis secrétaire régionale au PC régional FTPT, sous le pseudonyme Yvette[2]. Simone et Georges Abat sont arrêtés le à Valence par des hommes de la 8e compagnie du 3e régiment de la division Brandebourg et incarcérés dans la citadelle de Pont-Saint-Esprit. Georges Abat est interrogé, sauvagement battu et exécuté sommairement dans la nuit du 07 au à Pont-Saint-Esprit et jeté dans le Rhône. Son cadavre est découvert le à Sauveterre[4],[5]. Simone Abat est apparemment relâchée après son interrogatoire[6]. Romans-sur-Isère est libérée le par les Forces françaises de l'intérieur mais reprise par les Allemands le . Simone Abat est tuée en mission ce même jour, le , par une automitrailleuse allemande sur un barrage sur la route de Saint-Paul-lès-Romans alors qu'elle essaie de pénétrer dans la ville. Le commandant FTP qui l'accompagne a le temps de sauter de la voiture et de s'enfuir. Simone Abat est tuée alors qu'elle essaie de le suivre[1],[5]. HommageLes noms de Simone et Georges Abat sont gravés sur le Monument aux morts de Valence[7] et sur une plaque commémorative apposée sur le mur de l'escalier d'honneur de la mairie de Valence « Hommage aux martyrs de la Résistance »[8]. Une rue de Valence porte le nom de rue Georges et Simone Abat. Simone Abat est reconnue Morte pour la France[2] et reçoit la Légion d'honneur à titre posthume le 4 septembre 1944[1]. Georges Abat est reconnu Mort pour la France, homologué Déporté Interné résistant et Forces françaises de l'intérieur et décoré de la Médaille de la Résistance[9]. Décoration
Notes et références
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