« Un mois après sa mort, on répétait une de ses symphonies, qui devait être exécutée au Concert des Amateurs le lendemain. Au milieu de l'adagio, le chevalier de Saint-Georges, attendri par l'expression du morceau, et se rappelant que son ami n'existait plus, laissa tomber son archet, et versa des larmes. Cet attendrissement se communiqua bientôt de proche en proche, et tous les concertans quittèrent leurs instrumens et se livrèrent à la plus vive douleur. (Alexandre-Etienne Choron et François-Joseph-Marie Fayolle)[2]. »
Appréciations
Dans son étude sur la musique galante, Robert Gjerdingen(en) note d'étroites ressemblances entre le style de Leduc et celui de ses contemporains napolitains, en particulier Cimarosa[3]. Il dit aussi que « Leduc écrivit une musique très raffinée pour de petites réunions aristocratiques dans des appartements et des salons. L'aisance et la perfection de son style étaient égalées par peu d'autres compositeurs[4] ».
Sonates pour le violon avec accompagnement d'alto, ou de basse, ou de clavecin, op. 1 ; Paris, La Chevardière.
Premier concerto pour violon et orchestre, op. 2 ; Paris, La Chevardière.
Symphonies pour l'orchestre, op. 3 ; Paris, Bailleux.
Sonates pour violon avec accompagnement de basse, Ve livre, op. 4 ; Paris, La Chevardière.
Deuxième concerto pour violon, op. 5.
Trois symphonies pour l'orchestre, 2e livre ; Paris, Bailleux.
Symphonie concertante pour deux violons, op. 7 ; Paris, Bailleux. Il a été fait deux éditions de cette symphonie, qui a été exécutée au Concert Spirituel avec beaucoup de succès.
Sonate pour violon avec accompagnement de basse, œuvre posthume.
Œuvres connues de nos jours
3 Symphonies, dont la no 3 en mi-bémol majeur
une symphonie concertante pour deux violons
3 concertos pour violon
Trio pour orchestre en sol mineur, opus 2, no 2, 1767
↑Alexandre-Etienne Choron, (1771-1834) et François-Joseph-Marie Fayolle, (1774-1852), Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs : morts ou vivans qui se sont illustrés en une partie quelconque de la musique et des arts qui y sont relatifs..., Volume 1 : XVIIIe – XIXe siècle : 1771-1852, Paris, Valade, 1810-1811 (lire en ligne).(BNF33991564), Gallica.
« Such a movement could easily have emanated from Naples, given the extent of its correspondence with Italian practice. In particular, Leduc's style has affinities with that of his slightly younger contemporary Cimarosa. »