Siméon Aké

Siméon Aké
Illustration.
Siméon Aké, en visite officielle en Roumanie en 1978
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères

(12 ans, 3 mois et 11 jours)
Président Félix Houphouët-Boigny
Gouvernement Houphouët-Boigny X - XI - XI - XIII - XIV - XV
Prédécesseur Arsène Usher Assouan
Successeur Amara Essy
Représentant permanent de la Côte d'Ivoire aux Nations unies

(10 ans, 10 mois et 17 jours)
Prédécesseur Arsène Usher Assouan
Successeur Amoakon Edjampan Thiemele
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bingerville, Drapeau de l'Afrique-Occidentale française Afrique-Occidentale française
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Abidjan, Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Nationalité Ivoirien
Parti politique PDCI
Diplômé de Université de Dakar

Université de Grenoble

Profession Diplomate
Distinctions Commandeur de l'ordre national de la république de Côte d'Ivoire
Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
Grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur

Siméon Aké, né le 4 janvier 1932 et mort le 8 janvier 2003, est un diplomate, ambassadeur et homme politique ivoirien, qui fut ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire.

Biographie

Né le 4 janvier 1932 à Bingerville, Siméon Aké étudie le droit à l'université de Dakar au Sénégal dont il est diplômé en 1957. En 1958, il est obtient un diplôme d’études supérieures de droit public de la faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Grenoble[1].

Siméon Aké commence sa carrière administrative en tant que chef de cabinet du ministre de la fonction publique, de 1959 à 1961, lorsque la Côte d'Ivoire accède à l'indépendance. De mars 1961 à mars 1963, il occupe la fonction de premier conseiller de la délégation ivoirienne auprès des Nations unies. Puis de 1963 à 1964, Siméon Aké est directeur du protocole d'État[1].

En avril 1964, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Côte d'Ivoire auprès du Royaume-Uni et des royaumes de Suède, du Danemark et de Norvège[2]. Il occupe ce poste, en résidence à Londres, jusqu'en août 1966. En septembre 1966, en remplacement d'Arsène Usher Assouan devenu ministre des Affaires étrangères, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations unies ; poste qu'il occupe plus d'une décennie, jusqu'en juillet 1977[3]. À ce titre, il a été successivement élu vice-président du conseil du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vice-président puis président du Conseil économique et social des Nations unies (CESNU) et président de la commission de visite des Nations unies au Sahara espagnol en 1975.

En 1977, Siméon Aké est nommé ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire, dans le dixième gouvernement de Félix Houphouët-Boigny. Il reste en poste plus de 13 ans, au sein de six gouvernements consécutifs, jusqu’en novembre 1990.

À partir de 1975, il est également membre du comité directeur et du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI).

Siméon Aké meurt le 8 janvier 2003 à Abidjan.

Distinctions

Fonctions ministérielles

Articles connexes

Notes et références

  1. a et b (en) « Simeon Ake », sur prabook.com (consulté le )
  2. « Cote d'Ivoire: Diplomatie ivoirienne: Siméon Aké (ancien ministre des Affaires Etrangères) décédé », sur allafrica.com (consulté le )
  3. Mission permanente de Côte d´Ivoire auprès de l'ONU, « Anciens représentants permanents », sur onu.diplomatie.gouv.ci (consulté le )