Siège de Melilla (1694-1696)Siège de Melilla
Le siège de Melilla de 1694-1696 est une tentative marocaine de prendre la ville de Melilla, préside espagnol au nord de l'Empire chérifien. ContexteAprès avoir consolidé son pouvoir, le sultan Moulay Ismaïl décide de mettre un terme à la présence chrétienne dans le pays[L 1]. Pour cela, il s'appuie sur le Jaych Ar-Rifi fondée en 1678[L 2], composée essentiellement de combattants issus des tribus berbères rifaines, réputées guerrières[L 3]. Le Maroc remporte plusieurs succès contre les Espagnols, avec la libération de Maâmora en 1681, Larache en 1687, et Assilah en 1691. La ville de Tanger est également reprise aux Anglais en 1684[1]. Une tentative sur Oran est cependant repoussée par les Espagnols en 1693[L 4]. La ville de Melilla occupée par les Espagnols depuis 1497[L 5], est constamment harcelée par les tribus rifaines voisines[L 6]. Elle a connu récemment plusieurs attaques en 1667, 1678, 1679 et 1687[L 7], dans lesquelles les Espagnols perdent de nombreux postes avancés qui avaient été arrachés au prix de lourdes pertes[L 8]. DéroulementLe , le sultan marocain Moulay Ismaïl assiège Melilla[L 8], protégée par une quadruple enceinte[L 9], à l'aide d'une importante armée, renforcée par d'importants contingents provenant des tribus rifaines Qelaya et Bakkouya[L 8]. Il ordonne également dans le même temps le siège de Ceuta[L 1]. Les Marocains mènent une audacieuse attaque contre la place, qui est repoussée par la garnison espagnole de Melilla[L 8]. Ils établissent ensuite un blocus de la ville, rendant impossible tout approvisionnement par terre. De plus, certains Rifains retranchés sur le cap des Trois Fourches, avec une vue imprenable sur Melilla et sa plage, tentent à plusieurs reprises d'intercepter certains navires isolés, et donc de bloquer l'approvisionnement par mer de la ville[L 10]. Devant le manque de résultat, le siège est finalement abandonné en 1696[L 9]. SourcesNotesSources bibliographiques
Références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Francophone
Anglophone
Hispanophone
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