Shmuel Noah Eisenstadt ([en hébreu : שמואל נח אייזנשטדט) est un sociologue israélien né le à Varsovie et décédé le à Jérusalem[1]. Il est spécialisé dans l'étude des civilisations et de la modernité et est l'un des pionniers de la méthode dite comparative. Il est considéré comme le père fondateur de la sociologie en Israël[2].
Il obtient son doctorat en 1947 à l'université de Jérusalem sous la direction de Martin Buber[2]. Il devient ensuite directeur du département de sociologie de l'université hébraïque de Jérusalem (1950-1959) et doyen de la faculté des humanités[3]. Son premier ouvrage, The Absorption of Immigrants (1954), sur l'intégration des immigrants en Israël, s'inspire des travaux de l'école de Chicago[3].
Dans Fundamentalism, Sectarianism and Revolutions (1999), il défend l'idée que le fondamentalisme est un phénomène moderne[2].
(en) Shalva Weil, « Interview with Prof. S. N. Eisenstadt », European Societies, vol. 12, no 4, , p. 451-465 (lire en ligne)
(en) Shalva Weil, « European sociologists in the limelight : Focus upon Prof. S. N. Eisenstadt », European Sociologist, no 29,
(en) Devorah Kalekin-Fishman, « Shmuel Eisenstadt Dies at 87 », Global Dialogue, vol. 1, no 1, (lire en ligne)
(en) Gad Yair and Orit Gazit (ed.), Collective Identities, States Globalization : Essays in Honour of S. N. Eisenstadt, Jérusalem, The Hebrew University Magnes Press, , 258 p. (ISBN978-965-493-499-2)
(de) Gerhard Preyer, Zur Aktualitat Von Shmuel N. Eisenstadt : Einleitung in Sein Werk, Vs Verlag Fur Sozialwissenschaften,