Shigemi InagaShigemi Inaga
Shigemi Inaga[1] (稲賀繁美), né à Tokyo en 1957, est un chercheur japonais spécialisé dans la littérature et la culture comparées, l'histoire de l'échange culturel, les thèmes actuels de l'entre-deux, les relations actives et passives, les images miroir, la chiralité et la fusion des humanités et des connaissances scientifiques. L'émission de télévision du programme éducatif, Modernity of Japanese Art History and its Exterior, commence au printemps 2018 à l'Université ouverte du Japon, et se poursuivra jusqu'en 2023. Le manuel en japonais du même titre est également disponible depuis 2018[2]. BiographieNé à Tokyo en 1957, Shigemi Inaga (稲賀 繁美) a étudié au sein du département de littérature et culture comparées à l’Université de Tokyo, obtenant en 1979 sa maîtrise ès lettres. Boursier du gouvernement français en 1979, il soutient sa thèse de doctorat (en nouveau régime) à l’Université Paris 7 en 1988. Assistant à l’Université de Tokyo entre 1988 et 1990, il enseigne ensuite à l’Université de Mie au titre de professeur adjoint de 1990 à 1997, avant d’être nommé professeur associé au Centre international des études japonaises en 1997, dont il est depuis 2004 professeur titulaire et nommé Vice-Directeur administratif (en 2016-18). Il est également professeur Collège doctoral de recherche avancée, à Hayama, depuis 1997, et nommé professeur en 2004. Il a également été doyen de la Faculté des études culturelles entre 2013 et 15. Depuis 2016, Shigemi Inaga est aussi professeur invité à l’Université ouverte du Japon, à Makuhari, où il est responsable d’un programme d’enseignement télévisé (en émission à partir d’). Parmi ses nombreuses publications, Le Crépuscule de la peinture : la lutte posthume d’Édouard Manet (1997 : en japonais) est couronné du Prix Sibusawa-Claudel, du Suntory Academic Prize et du Ringa Prize for the promotion of Art Research ; L’Orient de la peinture : de l’Orientalisme au Japonisme (1999 : en japonais) remporte le prix académique Watsuji Tetsurô. Vocabulaire de la spatialité japonaise, ouvrage collectif dirigé avec Philippe Bonnin et Masatsugu Nishida, fait l’objet du Prix de la publication de l’Académie de l’architecture en 2015. Afin de faire circuler et partager ses idées épistémiques enjambant l’Orient et l’Occident et portant sur la transmission des héritages sur le plan transculturel, Shigemi Inaga organise plusieurs expositions d'artistes en conjonction avec les symposiums sur le plan international. Parmi lesquels notons, une exposition, Réceptacle du passage ou La Vie transitoire des formes et ses empreintes, et le Colloque international Berceau du temps, Passage des âmes, tenus conjointement à la Maison de la culture du Japon à Paris, du 20 au , qui se trouve développé à Londres en Utsuwa-Utsushi (en collaboration avec l’University of the Arts London, TrAIN, le ). Récemment[évasif], il est aussi fréquemment invité pour donner une « keynote address » à des colloques académiques et artistiques, tels que Global Perception of the Modernity in Question: How to Redefine Modernity in Retrospect : So as to Readjust the Digitalized Global Scale Model, dans l’assemblée générale de la conférence annuelle CIMAM 2015 : How Global can Museum be? The National Art Center, Tokyo, Roppongi Academy Hills, du 7 au , et aussi à la Taipei Biennale en 2016 ou encore, Toward a Social Design in the Era of globalization: A New Task of the Design History, dans le cadre de l'ICDHS (The International Conference on Design History and Design Studies), à la Taiwan University of Science and Technology à Taipei (Taïwan), du 26 au . PublicationsThèse
Livres
Livres édités
TraductionsShigemi Inaga a également traduit en japonais Ce que parler veut dire de Pierre Bourdieu (librairie Fujiwara-shoten, 1997), et a publié plusieurs essais critiques sur la sociologie de l’art visant l’au-delà de l’approche bourdieusienne. Prix
Notes et références
Liens externes
|