« Leur investigation a brisé des décennies de silence autour du problème des agressions sexuelles dans le milieu du cinéma hollywoodien, changeant à jamais la société américaine et le monde de la culture »[2].
Le film se focalise sur les témoignages de victimes du prédateur sexuel hollywoodien, qui tente de réduire ses victimes au silence grâce à de gros chèques et d’inextricables accords de confidentialité[3].
Avant sa chute, son influence à Hollywood était sans pareille permettant son emprise et ses méfaits[4], qui ont toujours des conséquences sur les vies personnelles et professionnelles de ses victimes comme présentées dans le film.
Fiche technique
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:Version française dirigée par Valérie Siclay chez Dubbing Brothers, d'après des dialogues adaptés par Joël Savdié.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[7] et carton de doublage français.
Production
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En octobre 2017, Jodi Kantor et Megan Twohey, journalistes au New York Times, publient un article accusant le producteur de cinéma Harvey Weinstein de harcèlement sexuel sur de nombreuses femmes[8],[9]. À la suite de l'article, plus de cinquante femmes l'accusent ensuite de harcèlement, d'agression sexuelle ou, parfois, de viol[10]. Ces allégations lancent notamment le mouvement #MeToo. Harvey Weinstein est ensuite condamné à 23 ans de prison[11].
Dans le monde anglo-saxon, She Said reçoit de la part du site Rotten Tomatoes la note de 87 % pour 217 critiques recensées[20]. Le site Metacritic donne la note de 74⁄100 pour 49 critiques[21]. En France, le site Allociné propose une moyenne de 3,5⁄5, à partir de l'interprétation de 28 critiques de presse[22].
Le Monde trouve « difficile de savoir ce que la fiction, réalisée cinq ans après la chute du producteur aux quatre-vingt-un Oscars, vient ajouter aux multiples récits parus dans la presse, aux livres et aux documentaires comme L'Intouchable (2019), de la réalisatrice britannique Ursula Macfarlane. »[23]. Pour Première, « ce qui se raconte ici est bien sûr passionnant, mais cette reconstitution très appliquée, très scolaire, ne provoque pas le moindre vertige – sauf quand Ashley Judd apparaît, dans son propre rôle, pour « rejouer » son témoignage. À côté, Spotlight, c’est Zodiac. »[2].
Jacky Bornet de France Télévisions trouve le film un peu bavard. « La dramaturgie s’en ressent, et les rebondissements manquent d’impact. Film urbain, ses décors sont essentiellement les bureaux »[24].
Box-office
En France, pour son premier jour d'exploitation, She Said réalise 8 664 entrées, dont 2 709 en avant-première, pour un total de 1 148 séances, permettant au film de se positionner quatrième du box-office des nouveautés pour son premier jour, derrière Saint Omer (10 816) et devant Bones and All (5 965)[25]. Au bout d'une semaine d'exploitation en salle, le long-métrage ne parvient pas à figurer dans le top 10 du box-office, tout en réalisant 58 007 entrées[26].
↑(en-US) Jodi Kantor et Megan Twohey, « Harvey Weinstein Paid Off Sexual Harassment Accusers for Decades », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
↑« Comment les deux journaux responsables de la chute de Harvey Weinstein ont travaillé », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Affaire Weinstein : ces femmes qui sont sorties du silence », La Parisienne, (lire en ligne, consulté le ).