Sharia4HollandSharia4Holland était une organisation islamiste avançant ouvertement la proposition d'établir la charia aux Pays-Bas. Ce groupe constituait une branche issue du réseau extrémiste belge connu sous le nom de Sharia4Belgium. HistoirePendant l'apogée du mouvement Occupy en 2011, des individus affiliés à Sharia4Holland furent initialement avérés dans l'acte de dissémination de tracts islamiques d'une teneur radicale lors des rassemblements à Amsterdam, La Haye et Utrecht, conduisant ainsi à leur mise sous surveillance par le Service général de renseignement et de sécurité (AIVD). Lors d'une assemblée au De Balie à Amsterdam, le 7 décembre 2011, en présence de Tofik Dibi de GroenLinks, un groupe d'individus radicaux se réclamant de l'islam a violemment perturbé l'événement. Lancés dans une action hostile, ces individus ont lancé des projectiles, notamment des œufs, et ont exigé la mise à mort de l'écrivaine canadienne Irshad Manji, présente pour discuter de son ouvrage intitulé Allah, Liberté et Amour. La situation chaotique a nécessité l'intervention des forces de l'ordre, mettant fin aux troubles. Deux ressortissants belges, membres de l'organisation Sharia4Holland, âgés respectivement de 19 et 22 ans, ont été appréhendés pour leur conduite jugée insultante et menaçante. Le 25 mai 2012, le mouvement tint une conférence de presse sur la place du Dam en compagnie d'Anjem Choudary d'Islam4UK, à l'occasion de la Conférence mondiale de la charia. Lors de cet événement, un porte-parole de Sharia4Holland déclara que le célèbre détracteur de l'Islam, Geert Wilders, serait "réglé" une fois que les Pays-Bas auraient embrassé l'État islamique, et que les Néerlandais devraient "méditer sur le cas de Theo van Gogh". Cette déclaration fut suivie de l'arrestation du porte-parole pour menace de mort. Après convocation, il fut libéré quarante-huit heures plus tard. CritiquesDivers dignitaires politiques néerlandais ont exprimé des critiques envers Sharia4Holland, incluant plusieurs d'origine islamique. Ahmed Marcouch du Parti travailliste (PvdA) a qualifié les doctrines de cette organisation de violentes, Coşkun Çörüz de l'Appel chrétien-démocrate (CDA) a exprimé le souhait de voir des mesures prises à leur encontre, et Jeanine Hennis-Plasschaert du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) a jugé leur comportement intimidant comme étant « impossible ». De son côté, Geert Wilders et son Parti pour la liberté (PVV) ont prôné une interdiction totale du mouvement. Voir également
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