Servius Sulpicius SimilisServius Sulpicius Similis
Servius Sulpicius Similis est un haut chevalier romain, préfet d'Égypte puis préfet du prétoire sous Trajan. BiographieL'estime que Sulpicius Similis inspire à Trajan tient sans doute à ses faits d'armes dans la première campagne contre les Daces. Elle transparaît dans la préséance que Trajan lui accorde sur des officiers supérieurs en l'appelant à son audience[1], comme le montre une anecdote rapportée par Dion Cassius, alors qu’il est un simple centurion[2] :
— Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXIX, 19. Sorti du rang, il est d'abord promu préfet de l'annone sans doute en 106, puis transféré à Alexandrie comme préfet d'Égypte du au [3],[4], succédant à Caius Vibius Maximus. Il y publie un édit en l'an 109 pour confirmer une disposition prise par un prédécesseur[5]. Son successeur est Marcus Rutilius Lupus. Conformément à l'usage, sa qualité de préfet d'Égypte lui donne accès à l'une des deux préfectures du prétoire, vraisemblablement vers 112-113. Il est en effet promu préfet du prétoire, mais selon Dion Cassius, il choisit de quitter sa charge très rapidement[2],[6]. Dans son Panégyrique de Trajan, dans une version revue et augmentée à la fin de sa vie, Pline le Jeune évoque en effet la démission que Trajan accepte de Sulpicius Similis :
— Pline le Jeune, Panégyrique de Trajan, LXXXVI, 1 et 2[7] Si l'on en croit l’Histoire Auguste, sujette à caution sur ce passage[6], il est préfet jusqu'au début du règne d'Hadrien aux côtés de Publius Acilius Attianus, et est seulement remplacé avec son collègue à ce moment-là par Quintus Marcius Turbo et Caius Septicius Clarus[8]. Selon la notice controuvée de la Vie d'Hadrien, le rédacteur de l’Histoire Auguste a faussement transformé Similis en préfet du prétoire jusqu’à Hadrien[9]. Dion Cassius brosse un portrait de Similis[10] :
— Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXIX, 18-19. Il donne aussi des explications sur sa célèbre épitaphe[2] :
— Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXIX, 19. Il décède donc vers 119-120 pour une préfecture vers 112-113, et entre 125 et 132 si l'on prend en compte le passage controversée de l’Histoire Auguste. Bibliographie
Notes et références
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