Sergio Massa est né à Buenos Aires le 28 avril 1972. Ses parents étaient des émigrés italiens. Il a fait ses études primaires et secondaires au Colegio Agustiniano de la ville de San Andrés et a étudié le droit à l'université de Belgrano[1].
Sergio Massa a été pendant des années membre de l’Union du centre démocratique (UCD, droite), où il a notamment été président de la Jeunesse libérale[2].
Il rejoint le Parti justicialiste au milieu des années 1990, séduit par la déclinaison néolibérale du péronisme sous la présidence de Carlos Menem. Il se marie avec Malena Galmarini, la fille d’un ancien ministre de Menem, avec qui il a deux enfants[2].
Il est élu député provincial de Buenos Aires en 1997 alors qu'il n'avait que 27 ans. En 2007, il est élu maire de Tigre, une municipalité du nord de Buenos Aires, historiquement imprenable pour le péronisme[1].
Bien que reprochant à Mauricio Macri, élu président, d’être le « candidat des hommes d'affaires », il accompagne ce dernier au Forum de Davos[1].
Il est candidat aux élections sénatoriales en 2017 mais n'est pas élu[1].
Il rejoint en 2019, après d'intenses négociations, le Front de tous, et soutient la candidature à l'élection présidentielle d'Alberto Fernández. Le , il devient président de la Chambre des députés d'Argentine[1]. Il y fait entendre sa différence au sein de la coalition péroniste, tout en continuant de cultiver ses contacts internationaux, en particulier aux États-Unis[6].
Le 29 juillet 2022, il prend la tête d'un grand ministère réunissant le ministère de l'économie, du développement productif et de l'agriculture[1]. Il présente une série de mesures visant à réduire les dépenses publiques, l’émission monétaire et le déficit budgétaire[6].
Sous sa gestion, l'Argentine abandonne en avril 2023 le dollar au profit du yuan pour payer ses importations chinoises[7]. En septembre 2023, il annonce la suppression de l'impôt sur le revenu pour l'ensemble des employés, ouvriers et retraités qui toucheraient, chaque mois, moins de 15 fois le salaire minimum[8].