« Dans le registre Art brut, la technique du collage et l'écriture véhémente : une peinture à effets. » - Gérald Schurr[3]
« Bien qu'il se dise non abstrait, plusieurs séries se révèlent violemment chromatiques et gestuelles, parsemées de traces d'écriture, soit illisibles, soit occultes, par ratures. Celles-ci seraient inspirées par la musique jazz, une autre par le livre Ulysse de Joyce. » - Dictionnaire Bénézit[4]
« Sa proximité avec la littérature (Shakespeare et Joyce) lui fait trouver des correspondances à partir d'une palette riche, lyrique, alors que la lumière avoue sa dette envers Bonnard. Mais Turville élabore son langage. Une verve chromatique, une turbulence graphique, fonctionnant par plans s'intercalant, s'emboîtant, se rompant pour écrire un tissu urbain, celui vécu aux États-Unis qui l'impressionne et auquel il tente de donner une vision à partir de signes et de formes qui deviennent sa signature. Une grille semble ordonner une composition toujours équilibrée en dépit de larges traversées chaotiques. Un volcan dont il domine les éruptions. » - Lydia Harambourg[2]
↑Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
↑Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 13, page 865.
↑Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
Annexes
Bibliographie
Daniel Dobbels et Elisabet Harrison, Serge de Turville, Paris, 1991.