Serge Federbusch naît en 1960[1] dans une famille communiste[2] marquée par la shoah et la guerre d’Algérie, ses grands-parents paternels et sa tante ayant été déportés et tués. Il a quatre enfants[3].
Il publie quelques articles dans des journaux comme Le Monde[7], Libération[8] et Le Monde diplomatique[9]. Conseiller commercial au ministère de l’Économie et des Finances, il se montre résolument en défaveur de la surévaluation de l'euro[8].
Dans son ouvrage « 229, Une nouvelle histoire de Sapiens : propédeutique métaphysique » Federbusch entreprend de réinterpréter la philosophie et la science politique contemporaines à la lumière des progrès de l’anthropologie. Il entend démontrer comment la fragilité physique particulière de l’homme face aux risques de chute est à l’origine de la notion de vide et d’un grand nombre de concepts utilisés dans les sciences humaines. Il souligne également dans plusieurs ouvrages les risques liés à l’islamisation en France.
En désaccord avec Bertrand Delanoë sur le choix de l'architecte de la rénovation des Halles, Federbusch préférant le Hollandais Rem Koolhaas, il est mis fin à ses fonctions, fin 2005, après la fusion avec la Société d’économie mixte d’équipement et d’aménagement du 15e arrondissement[12],[13]. En , Thierry Wahl remplace Serge Federbusch. Jean-François Legaret affirme qu'il s'agit d'un « règlement de comptes »[14],[15].
Rapprochement avec la droite
Il quitte ensuite Bertrand Delanoë pour La Diagonale[16] (2007) puis pour La Gauche moderne de Jean-Marie Bockel (2008)[3],[17]. Il fonde le site Delanopolis en 2007. Il publie près de 3000 articles dénonçant les différentes politiques municipales.
En 2009, Serge Federbusch est élu président d'un nouveau bureau de fédération de La Gauche moderne à Paris et crée le Mouvement pour une gauche moderne (dissident)[18].
Federbusch est président de l'association « Vigilance-République », qui milite plutôt pour une simple rénovation de la place de la République contre les aménagements proposés par la municipalité[19],[20].
Il est candidat lors des sénatoriales de 2011 pour Paris[21]. La même année, le Mouvement pour une gauche moderne devient le Parti des libertés. Il est candidat aux élections législatives 2012 dans la 5e circonscription de Paris[22], où il recueille 0,47 % des suffrages exprimés au premier tour.
Une « votation populaire » sur l'ouverture d'une salle de consommation de drogue à Paris est organisée par Serge Federbusch réunissant 296 Parisiens en [23].
Lors des élections municipales de Paris en 2014, Serge Federbusch obtient 4,85 % des voix dans le 10e arrondissement avec le mouvement « Paris libéré » qu'il fonde avec Charles Beigbeder[24]. Il participe en tant que président du Parti des libertés en 2016 aux journées européennes « Sauvons notre pays » co-organisées avec Riposte Laïque[18].
Serge Federbusch est candidat à la mairie de Paris aux élections municipales de 2020[25]. Il annonce sa candidature en avec un nouveau parti, Aimer Paris, dont Charles Beigbeder est président du comité de soutien[26],[18]. Il est qualifié de candidat de la droite « hors les murs »[2] et ambitionne d'unifier toutes les droites : il rencontre à cet effet Robert Ménard, maire de Béziers dont les objectifs sont communs, en [27],[28], et participe à la « Convention de la droite » en septembre suivant[29]. En , alors que son soutien à l’« union des droites » inquiète certains cadres du Rassemblement national[30], il reçoit le soutien du RN, aux dépens de Jean Messiha[4]. Il est par la suite investi par le Parti chrétien-démocrate[31]. Ses listes comportent d'anciens membres de mouvances d'extrême droite radicale comme le GUD et Ordre nouveau[32]. Au premier tour de scrutin, Serge Federbusch obtient 1,83 % des voix exprimées dans le 19e arrondissement de Paris et ses listes 1,47 % à l’échelle de la ville[33].
Serge Federbusch promet de réduire les impôts[34]. Dans le domaine des transports, il souhaite la construction d'un tunnel « reliant le Trocadéro à Sully-Morland »[35] permettant la création d’une vaste zone piétonne en bord de Seine jusqu’à la rue de Rivoli. Il suggère également la réorganisation des services de propreté et la vente des logements sociaux à leurs occupants à des conditions favorables pour en finir avec le clientélisme en ce domaine[36].
↑« Le Sentier ou les mal-aimés de la fringue Soupçonnés d'employer des travailleurs clandestins, les entrepreneurs de ce quartier de Paris défendent leur image. Ne pèsent-ils pas 12 % du textile-habillement français et 40 % du vêtement féminin ? », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )