H301, H317, H318, H334, P280, P310, P302+P352, P304+P340 et P305+P351+P338
H301 : Toxique en cas d'ingestion H317 : Peut provoquer une allergie cutanée H318 : Provoque des lésions oculaires graves H334 : Peut provoquer des symptômes allergiques ou d'asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P310 : Appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P304+P340 : En cas d'inhalation : transporter la victime à l’extérieur et la maintenir au repos dans une position où elle peut confortablement respirer. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
Comme son nom l'indique, ce solide est de couleur vert foncé, ce qui est inhabituel pour les composés du platine. Il doit son nom à sa découverte dans les années 1830 par le chimiste prussien Heinrich Gustav Magnus. Il a des propriétés semiconductrices. On peut l'obtenir en faisant réagir directement des solutions contenant les ions qui le constituent, ce qui donne un précipité vert foncé[4] :
[Pt(NH3)4]2+ + [PtCl4]2− ⟶ [Pt(NH3)4][PtCl4]↓.
Dans certains conditions, cette réaction donne un polymorphe rose, connu sous le nom de « sel rose de Magnus », dans lequel les ions plans de platine ne sont pas empilés[5]. Il est possible d'obtenir un analoguesoluble dans l'eau du sel vert de Magnus en remplaçant les ligandsammoniac NH3 par des ligands aminoalcane linéaires ou ramifiés, comme l'éthylhexylamine CH3CH2CH2CH2CH(CH2CH3)CH2NH2, qui donne un solide violet[6],[7].
↑ a et b(en) Masao Atoji, James W. Richardson et R. E. Rundle, « On the Crystal Structures of the Magnus Salts, Pt(NH3)4PtCl4 », Journal of the American Chemical Society, vol. 79, no 12, , p. 3017-3020 (DOI10.1021/ja01569a009, lire en ligne)
↑(en) R. N. Keller, Therald Moeller et J. V. Quagliano, « Tetrammineplatinum(II) Chloride: (Tetrammineplatinous Chloride) », Inorganic Syntheses, vol. 2, , p. 250-253 (DOI10.1002/9780470132333.ch80, lire en ligne)
↑(en) Bryan E. G. Lucier, Karen E. Johnston, Wenqian Xu, Jonathan C. Hanson, Sanjaya D. Senanayake, Siyu Yao, Megan W. Bourassa, Monika Srebro, Jochen Autschbach et Robert W. Schurko, « Unravelling the Structure of Magnus’ Pink Salt », Journal of the American Chemical Society, vol. 136, no 4, , p. 1333-1351 (PMID24437378, DOI10.1021/ja4076277, lire en ligne)
↑(en) Walter Caseri, « Derivatives of Magnus green salt: From intractable materials to solution-processed transistors », Platinum metals review, vol. 48, no 3, , p. 91-100 (DOI10.1595/147106704X1504, lire en ligne)
↑(en) Juliane Bremi, Walter Caseri et Paul Smith, « A new compound derived from Magnus' green salt: solid state structure and evidence for platinum chains in solution », Journal of Materials Chemistry, vol. 11, no 10, , p. 2593-2596 (DOI10.1039/B104675F, S2CID95456246, lire en ligne)