Schoepite

Schoepite
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1]
Image illustrative de l’article Schoepite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique (UO2)8O2(OH)12 • 12(H2O)
Identification
Couleur Ambre, jaune citron ou jaune soufre
Système cristallin Orthorhombique
Réseau de Bravais a = 14,33 Å,
b = 16,79 Å
c = 14,73 Å ;
Z = 4
Classe cristalline et groupe d'espace Pyramidal (mm2)
symboles H-M : (mm2)
P21ca (n° 29)
Clivage Parfait sur [001], indistinct sur [010]
Habitus Le plus souvent en cristaux tabulaires équants à prismatiques courts ; rarement en agrégats microcristallins
Échelle de Mohs 2,5
Trait Jaune
Éclat Adamantin
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,690
nβ = 1,714
nγ = 1,735
Biréfringence Biaxe (-) ; δ = 0,045
Angle 2V 89° (mesuré)
Pléochroïsme X = presque incolore ;
Y = Z = jaune citron à jaune d'or
Fluorescence ultraviolet Vert pale sous UV longs et courts
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 4,8
Propriétés physiques
Radioactivité

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La schoepite, est une espèce minérale, rare produit d'altération de l'uraninite dans des gisements d'uranium hydrothermaux, de formule empirique (UO2)8O2(OH)12•12(H2O)[2]. Elle peut également se former directement à partir de la ianthinite. Le minéral se présente sous forme de cristaux orthorhombiques tabulaires transparents à translucides de couleur jaune, jaune citron, jaune brunâtre ou ambre. Bien que plus de vingt autres formes cristallines aient été observées, elle est rarement sous forme d'agrégats microcristallins. Lorsqu'elle est exposée à l'air, la schoepite se transforme rapidement en métaschoepite (UO3nH2O, n < 2), dans les quelques mois suivant son exposition à l'air ambient.

Sa dureté est de 2,5, sa densité de 4,8 g/cm3 et son trait est jaune.

Elle a été décrite pour la première fois à partir d'échantillons provenant de la mine de Shinkolobwe en République démocratique du Congo (ex Congo belge) en 1923[2] ; plusieurs autres localités sont connues.

La schoepite a été nommée d'après Alfred Schoep (1881–1966), professeur de minéralogie à l'université de Gand en Belgique[3].

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b Mindat.org
  3. Webmineral data

Liens externes