Santiago VidaurriSantiago Vidaurri
Santiago Vidaurri, né le à Lampazos de Naranjo et mort le à Mexico, est un homme politique mexicain. BiographieSantiago Vidaurri naît le à Lampazos[1]. Alors qu'il est secrétaire du gouvernement de Nuevo Leon en 1855, il se rebelle contre le président Santa Anna et devient l'un des piliers du libéralisme dans le nord-est[1]. Il est tout près d'être arrêté ; mais il échappe aux émissaires du dictateur[2]. Poussé par le péril à prendre un parti décisif, il organise un pronunciamento au nord du Mexique, tandis qu'Álvarez soulève ses Indiens dans le sud[2]. Bientôt il reparait à Monterey en triomphateur[2]. Son programme est emprunté aux États-Unis; il proclame le self-government, dépossède l'Église et licencie l'armée, dont les chefs doivent comparaître devant les autorités pour se soumettre, sous peine d'être traités comme rebelles[2]. Il ne rompt pas entièrement avec les autres chefs de la révolution; mais il agit avec une entière indépendance, et veux, dit-on, former au nord du Mexique une république séparée sous la protection des États-Unis[2]. Quand la junte de Cuernacava rejette sa candidature à la présidence, il ne se prononce point contre l'élu du pays[2]. Mais, après la retraite d'Alvarez, il ne reconnait pas Comonfort, refuse toute obéissance au gouvernement central, au lieu de lui porter secours contre les insurges de Puebla[2]. Au mois de , il décrète de sa propre autorité la réunion des États de Coahuila et de Nuevo-Léon, et se proclame gouverneur et commandant général des deux États réunis[2]. Le congrès de Mexico, évoquant l'affaire après la reddition de Puebla, annule le décret illégal, et M. Comonfort transmit au gouvernement de Nuevo-Léon les ordres formels de l'Assemblée[2]. M Vidaurri envoie au congrès des explications évasives et se prépare à se maintenir dans cette voie de politique séparatiste[2]. Attaché au gouvernement de Juarez, il le soutient dans sa lutte contre l'expédition française; gouverneur du Nouveau-Léon et de Coahuiîa, il ne fait de soumission aux Français que dans les premiers jours de 1864[2]. À la fin de la même année, il adhère officiellement au nouvel empire mexicain[2]. Il devient, en 1867, ministre de la guerre et des finances, puis président du Conseil avec le portefeuille des finances[3]. Il s'efforce de trouver de l'argent pour soutenir la monarchie aux abois[3]. À la chute de Maximilien, Santiago Vidaurri se cache dans Mexico, mais il est arrêté le et fusillé sans jugement[3]. Références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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