Sanche II (roi de Castille)

Sanche II
Illustration.
Titre
Roi de Castille et de Galice

(1 an)
Prédécesseur Lui-même (roi de Castille)
García II (roi de de Galice)
Successeur Alphonse VI (roi de León)
Roi de Castille
Prédécesseur Ferdinand Ier
Successeur Lui-même
(roi de Castille et de Galice)
Biographie
Dynastie Jiménez
Date de naissance vers 1036
Lieu de naissance Zamora
Date de décès
Lieu de décès Zamora
Sépulture San Salvador de Oña
Père Ferdinand Ier
Mère Sancha de León
Fratrie Urraque de Zamora
Elvira of Toro
Alphonse VI
García II
Conjoint Alberta

Sanche II (roi de Castille)
Rois de Castille

Sanche II de Castille (Sancho en castillan, né v. 1036 à Zamora et mort en 1072 près de Zamora) est un roi de Castille du XIe siècle.

Biographie

Le roi Ferdinand (Fernando en castillan) divisa son royaume, avant sa mort, entre ses cinq enfants : Sanche (Sancho en castillan), l'aîné des fils, reçut la Castille ; le second fils, Alphonse (Alfonso en castillan), reçut le royaume principal, le León, et Garcia, le troisième fils, reçut la Galice. Les filles, elles, reçurent pour l'aînée, Urraque, la ville de Zamora et pour la seconde, Elvire, la seigneurie sur la ville de Toro.

Sanche hérite également des « Asturies de Santillana », région située à 25 km à l'ouest-sud-ouest de Santander tandis qu'Alphonse VI, son cadet, reçoit les Asturies.

Le royaume de Castille de 1065 à 1072.

Une lutte fratricide oppose les enfants de Ferdinand. Sanche, soutenu par le bras armé du Cid, fait exiler Garcia à Séville. Il écrase ensuite l'armée d'Alphonse qui trouve refuge auprès du roi vassal musulman de Tolède. Sanche entreprend alors de conquérir Zamora, ville de sa sœur aînée Urraque, et y trouve la mort en 1072, sans doute assassiné par un traître (« homme d'arme à l'instigation des habitants de la ville »). Alphonse revient et reprend la couronne de León, auquel il adjoint celle de Castille sous le nom d'Alphonse VI[1].

Notes et références

  1. Olivier Guyotjeannin Archives de l'Occident Fayard Paris 1992 (ISBN 2213029911), Tome I : « Chronique de Compostelle » p. 417-419.

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