Salve (torpilleur)
La Salve est une canonnière torpilleur française des années 1880, l’un des huit navires de classe Bombe. Elle est lancée le 6 février 1886 aux chantiers Claparède du Petit-Quevilly, et mise en service dans la Marine nationale française en 1890. Le navire a été rayé de la liste de la marine en 1906 et mis au rebut. ConceptionLes canonnières torpilleurs de classe Bombe ont été conçues comme de petits trois-mâts à cheminée unique (initialement gréés), avec des étraves en forme de bélier, des poupes saillantes et des côtés inclinés vers l’intérieur[1],[2]. La coque était en acier[3]. Le navire avait une longueur entre perpendiculaires de 59,2 mètres, une largeur de 5,97 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres[1],[2]. Le déplacement était de 395 tonnes à charge normale[1],[3], [4],[5]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur verticaux d’une puissance totale de 1800 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières de locomotive[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 18 à 19 nœuds[1],[2]. Le navire transportait au maximum 108 tonnes de charbon[1],[2]. L’armement se composait initialement de deux canons Hotchkiss de 47 mm L/40 modèle 1885, situés à l’avant et à l’arrière, et de cinq canons-revolver de 37 mm L/20 modèle 1885[1],[2]. Le navire était équipé de deux tubes lance-torpilles simples de 350 mm situés au-dessus de l’eau[1],[2]. Le blindage ne concernait que la superstructure, et avait 13 mm d’épaisseur[1],[2]. L’équipage se composait de 70 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2],[4],[5]. CarrièreLa Salve a été construite au chantier naval Claparède[1],[2]. Elle a été mise en chantier en 1884 et lancée le 6 février 1886[2],[6]. La Salve est commissionnée dans la Marine nationale en 1890[1],[2]. Dans les années 1890, les chaudières de locomotives problématiques sont remplacées par des chaudières Guyot-du Temple [1],[2]. L’armement du navire a également été modernisé, des canons de 47 millimètres étant montés sur des affûts à la place de deux canons-revolver de 37 mm[1]. Le navire a été désarmé en 1906 et par la suite mis à la ferraille[1],[6]. Notes et références
Bibliographie
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