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Parallèlement au Salon des surindépendants, le Salon et l'Association artistique des vrais indépendants sont fondés à l'automne 1928 par quelques artistes ne voulant plus de jury d'admission et remettant en cause les restrictions imposées par la nouvelle réglementation du Salon des indépendants de 1924, dont Arsène Sari (1895-1995). Ces deux salons se tiennent au même endroit jusqu'en 1930. Leurs organisateurs attendaient des exposants qu'ils ne participent à aucun autre salon. Ces deux salons présentent les œuvres par styles et non par nationalités.
Le critique d'art André Warnod a qualifié ces salons de « cri de guerre » contre le Salon des indépendants et André Fage estime qu'ils contestent le niveau moyen des indépendants, « envahi par la médiocrité cosmopolite qui confond la peinture avec la mystification et cache son impuissance derrière une excentricité prétentieuse. »[1]
Tandis que le Salon des surindépendants, plus actif, se développe au début des années 1930, celui des vrais indépendants perd de son attractivité.
Expositions
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1928 : 1re exposition le 27 octobre au parc des expositions de la porte de Versailles. Cette exposition comprenait 593 peintures et dessins exposés dans trois salles, une première consacrée aux avant-gardes avec des œuvres poscubistes et surréalistes, la deuxième salle aux œuvres inspirées par l’impressionnisme, la troisième exposant des œuvres d'artistes amateurs.
↑(en) Michèle Greet, « An International Proving Ground : Latin American Artists at the Paris Salons », Nuevo Mundo Mundos Nuevos , Images, mémoires et sons, 6 juin 2017 (en ligne).
↑Stéphanie d'Alessandro, Luis Pérez Oramas, Tarsila do Amaral, Yale University Press, 2017, p.128 et 182.
Annexes
Bibliographie
Louis Léon Martin, « Aujourd'hui s'ouvre l'exposition des vrais indépendants… », Paris-Soir, .
André Lhote, « Irréalisme et surréalisme : Bonnard (Bernheim jeune), Dali (Pierre Colle) », La Nouvelle Revue française, n° 239, , p. 307-309.
André Warnod, « Beaux-Arts, ce qu'on verra au Salon des Vrais Indépendants », Comœdia, .
André Lhote, « Surréalisme et surindépendance », La Nouvelle Revue française, n° 298, , p. 134-137.
André Lhote, « Surréalisme », La Nouvelle Revue française, n° 296, , p. 859-861.
(en) Michèle Greet, « An International Proving Ground : Latin American Artists at the Paris Salons », Nuevo Mundo Mundos Nuevos , Images, mémoires et sons, (en ligne).