Sayuri Yoshinari (吉成小百合, Yoshinari Sayuri) est née le [4] à Tokyo. En plus de son nom de scène: '"Sally Yoshino"', elle a également joué sous le nom de Kirara Tachibana (立花きらら, Tachibana Kirara)[4].
Son père est membre d'une équipe de patinage. Sally Yoshino patine donc dès l'âge de trois ans. Désirant poursuivre cette activité, elle s'inscrit dans une école supérieure d'athlétisme participant à des ballets et des compétitions de gymnastique[5].
Sally Yoshino, encore vierge, commence par travailler dans l'enjo kosai à l'âge de dix-sept ans[5]. C'est à cette époque qu'elle dit avoir perdu sa virginité dans Okubo Park, situé à Kabukicho[6]. Son premier client est le président directeur général (PDG) d'une agence de recrutement pour l'industrie du « hard ». Il est âgé de 40 ans environ. Il est venu la chercher dans le parc pour une rencontre à but sexuel. Se rappelant ses pensées à ce moment précis, Yoshino déclare : « Je ne me suis pas préoccupée de savoir si j'étais vierge ou pas. Si je m'en était préoccupée je n'aurai pas pu faire de l'enjo kosai… Je ne pense pas que ce fut un avantage [que d'être vierge] pour moi. J'en ai tiré quelque chose »[5]. Toujours à l'âge de dix-sept ans, Yoshino est victime d'un viol. Elle dit encore à ce sujet « c'est alors que cela me fut égal de faire ce genre de travail. »[5],[7].
Carrière
Actrice
Yoshino intègre le monde du cinéma pornographique à l'âge de dix-huit ans[5] avec sa première vidéo, Younger Than Me (), labellisée Cosmo Plan[8].
Parallèlement, elle pose pour des revues destinées plus particulièrement à la population masculine. C'est ainsi qu'on la voit s'exhiber dans la revue Urecco en [4].
La promotion de la vidéo Cheeky Girl (1988) la présente comme « une nouvelle venue [dans la ville] de Tokyo et âgée de 18 ans ». Cette vidéo est un film gonzo rédigé dans le style documentaire[9],[10].
La stripteaseuse
Bien qu’ayant interprété maintes publications pour adultes, Yoshino considère le striptease comme son activité favorite[3]. Elle débute dans cette spécialité en 1998. Son passé d’athlète et de ballerine lui ont alors été très utile pour danser dénudée[5].
Alors que sa filmographie est sporadique, son activité de stripteaseuse est continue. Pour expliquer sa préférence pour le striptease, Yoshino affirme : « J’ai dansé pendant des années. C’est bien plus drôle… Beaucoup semblent détester le striptease. De nos jours, les jeunes filles abandonnent rapidement [cette activité]. Personnellement je n’y ai jamais songé »[5].
Sa carrière de stripteaseuse est parfois émaillée de démêlés avec la justice. Une représentation, spécialement conçue pour son anniversaire, a bénéficié d’une importante publicité sur Internet et attire un certain nombre de mineurs. Sally Yoshino est arrêtée pour outrage à la pudeur sur la plainte d’une mère[5].
Retour à la vidéo pornographique
L’artiste refait son apparition dans l’AV[Quoi ?] avec la sortie de sa vidéo ‘’Sally Yoshino’’ en . Son jeu d'actrice est apprécié comme « bien plus mature et imprégné de sensualité comme son regard et sa voix si troublante qui restent inchangés[11] ».
Le mois suivant, l’interprétation de Sally Yoshino dans la série Female Teacher Hunt confirme « son extraordinaire retour pour de bon » vers l'industrie du film pornographique. Dans cette publication signée MAX-A, l’actrice tient le rôle d’une enseignante dans une classe de garçons en manque de sexualité[12].
En janvier 2006 il est dit que Sally Yoshino a définitivement abandonné l’industrie pornographique pour se consacrer au striptease[13].
Au mois d’octobre de cette même année 2006, Kuki édite un DVD reprenant le travail accompli par Sally Yoshino tout au long de sa carrière pour cette firme spécialisée dans la production de vidéos réservées aux adultes[14].
↑Note : on retrouve fréquemment des antécédents de viol ou d'inceste dans le passé des actrices de films pornographies, des stripteaseuse ou des péripatéticiennes.
↑Note : dans le domaine cinématographique, le film documentaire se fixe pour objectif de représenter la réalité telle qu'elle est. Le style documentaire s'oppose à la fiction en ce que cette dernière crée une illusion de réalité par le biais, le plus souvent, d'une narration. Pour produire cet effet de réel, la fiction s'appuie donc, entre autres choses, sur une histoire ou un scénario et une mise en scène. Par analogie avec la littérature, le documentaire serait à la fiction ce que l'essai est au roman