Elle grandit à Alger ; elle quitte son pays en 1994 à la suite d'une vague d'attentats terroristes dont est victime son collègue et ami Tahar Djaout, et s'installe dès cette date dans le sud de la France[3].
Carrière
Son œuvre poétique est marquée par la douleur de l'exil[4].
Militante engagée dans le combat de la liberté d'expression et des droits universels, elle s'est spécialisée dans la question de la laïcité et de la tolérance[5]. Son écriture est traversée par les inquiétudes de sa culture d'origine, kabyle, quant à sa survivance et par l'actualité des cultures méditerranéennes anciennes, menacées de disparaître.
Salima Aït-Mohamed est auteure d'écrits de poésie, de contes, nouvelles et chroniques[6].
Elle produit de la calligraphie tamazight[6]. Avec les caractères du tifinagh, une des plus anciennes écritures de l'humanité, elle tente de contribuer à la sauvegarde de ce patrimoine[6],[7]. Ses calligraphies font l'objet de quelques expositions[6].
Ouvrages
« Alger, triste soir », poésie, préface de Nabil Farès, Ed. Autres Temps, [8].
« La cuisine égyptienne des pharaons à nos jours », Ed. Autres Temps, , réédition en et .
« Contes merveilleux de la Méditerranée », Ed. Autres Temps, [9].
« Contes magiques de Haute-Kabylie », Ed. Autres Temps, , réédition en [10].
« Poésie grecque contemporaine, des iles et des muses », Ed. Autres Temps, .
« D'Alger et d'amour », poésie, Ed. Autres Temps, [9].
100 Mots pour se Comprendre, Contre le Racisme et l'Antisémitisme, Ed Du bord de l'Eau,
Contes Magiques de Haute Kabylie, réédition Sefraber,
Comprendre la laïcité aujourd’hui, Salima Aït-Mohamed, Sarah Bernaud-Meyer, Ophélie Desmons, Bernard Jolibert, Aurélien Liarte et André Tosel, Editions Ovadia,
↑Elle fonde le Mouvement laïque pour le vivre ensemble, et milite dans le cadre de l’observatoire de la laïcité de la Provence, Benjamin Barbier, « A », sur Patrimoines du Maghreb à l'ère numérique, (consulté le )
↑ abcde et fBenjamin Barbier, « A », sur Patrimoines du Maghreb à l'ère numérique, (consulté le )
↑ a et b(ar) Abdelmadjid Kaouah, Diwan du jasmin meurtri: Une anthologie de la poésie algérienne de graphie française, Chihab, (ISBN978-9947-39-513-4, lire en ligne)
Yamilé Ghebalou, « Aït Mohamed, Salima », Passages et ancrages en France: Dictionnaire des écrivains migrants de langue française (1981-2011), 2012, (ISBN978-2-7453-2400-9), págs. 64-66, Honoré Champion, , p. 64–66 (ISBN978-2-7453-2400-9, lire en ligne, consulté le )
«Le répertoire proposé par les professeurs
Ursula Mathis-Moser et Birgit Mertz-Baumgartner (2012), Passages et ancrages en France. Dictionnaire des écrivains migrants de langue française (1981-2011) montre jusqu’à quel point l’audace des écrivaines maghrébines jaillit et retentit avec force depuis les dernières trente années. Y sont référenciées, entre autres, Salima Aït Mohamed, Fatima Gallaire, Malika Mokkedem, Soumya Ammar-Khodja et Amina Saïd, prouvant de quelle manière ce florilège de voix courageuses rend l’écriture une voie libératrice pour aborder, étudier et repenser la condition des femmes en Algérie, au Maroc et en Tunisie»., https://www.redalyc.org/pdf/808/80831055019.pdf
Benjamin Barbier, « Aït Mohamed, Salima », sur Patrimoines du Maghreb à l'ère numérique, (consulté le )
«Salima Ait-Mohammed», dans (ar) Abdelmadjid Kaouah, Diwan du jasmin meurtri: Une anthologie de la poésie algérienne de graphie française, Chihab, (ISBN978-9947-39-513-4, lire en ligne)