Après son arrestation pour avoir volé du riz et trois semaines de détention, il avoua un double meurtre commis à Hitoyoshi en 1948. Reconnu coupable, il fut condamné à mort le [2],[3]. La Cour suprême confirma la condamnation le [3].
Incarcéré dans une cellule de 5 m2 sans chauffage et éclairée en permanence, Menda maintint qu'il était innocent, et déposa à six reprises une requête pour un nouveau procès. La requête fut enfin accordée, et il fut rejugé à partir du . Son alibi, ignoré lors du premier procès, fut reconnu valable, et il fut acquitté le , après avoir passé trente-quatre ans dans le couloir de la mort[4],[2],[3].
Il reçut 90 000 000 yens en compensation de la part du gouvernement japonais, et offrit la moitié de cette somme à une organisation dédiée à l'abolition de la peine de mort. En 2007, il participa à Paris à un congrès mondial contre la peine de mort.
Sakae Menda, qui a passé plus d'un tiers de son existence à militer pour l'abolition de la peine de mort, est mort à l'âge de 95 ans, de cause naturelle, le , à Ōmuta, dans la préfecture de Fukuoka[3],[2],[6].