La commune de Saint-Génard possède un habitat éparpillé en plusieurs hameaux essentiellement situés le long des cours d'eau : la Marseillaise, la Berlande.
Économie
Histoire
Le village principal s'appelait primitivement Nossay (villa Nauciacus). Il fut le berceau d'une famille de la noblesse poitevine bien attestée dès le XIIe siècle, les de Nossay seigneurs de Mont (château ruiné situé non loin du village).
Le nom de Saint-Génard vient de l'église paroissiale : on est passé progressivement, au cours des siècles, de « Nossay » à « Saint-Génard-de-Nossay » puis à « Saint-Génard » tout court.
L'église se trouve en pleine campagne, à environ 500 mètres du village. Il s'agit probablement à l'origine de l'ermitage du dénommé saint Génard, fondé à l'époque mérovingienne. Une vaste nécropole s'est constituée autour de ce sanctuaire à l'époque carolingienne. Puis un prieuré de l'abbaye de Nouaillé-Maupertuis a été installé au milieu du cimetière ancien, à côté du sanctuaire. Ce prieuré a été détruit lors des guerres de religion. L'église actuelle, de style roman, date probablement du XIIe siècle et contient deux gisants du XVe siècle.
Le , les communes de Pouffonds et de Saint-Génard fusionnent pour donner naissance à la commune nouvelle de Marcillé dont la création est actée le [1].
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Génard, cela correspond à 2004, 2009, 2014[3], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations légales.
- Selon plusieurs généalogies familiales, Saint-Génard serait le berceau du premier Gendron parti pour le Canada. Ainsi, une famille Gendron du Québec aurait René Gendron comme descendant issu de Saint-Génard vers 1640.
↑Isabelle David, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Marcillé », Recueil des actes administratifs des Deux-Sèvres, (lire en ligne [PDF])