Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nueil-les-Aubiers à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 812,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Amand-sur-Sèvre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (45 %), prairies (31 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), zones urbanisées (2,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 65,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2010[12].
Risques particuliers
Un site de l'ancienne concession minière de Mallièvre est situé sur la commune. Ce gisement a produit 5 000 tonnes d'uranium de 1958 à 1990. La commune est dès lors concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de ces mines[18].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Amand-sur-Sèvre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2022, la commune comptait 1 421 habitants[Note 2], en évolution de +1,57 % par rapport à 2016 (Deux-Sèvres : +0,18 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (31,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,4 %) est inférieur au taux départemental (30,0 %).
En 2018, la commune comptait 735 hommes pour 673 femmes, soit un taux de 52,2 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 2]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,0
6,3
75-89 ans
8,2
19,6
60-74 ans
19,6
18,1
45-59 ans
18,4
20,0
30-44 ans
18,4
14,7
15-29 ans
12,9
21,1
0-14 ans
21,4
Pyramide des âges du département des Deux-Sèvres en 2021 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,5
8,6
75-89 ans
11,1
18,8
60-74 ans
19,5
20,9
45-59 ans
20,4
17,3
30-44 ans
17
15,6
15-29 ans
13,3
17,7
0-14 ans
16,2
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château et moulin de la Guierche sur la Sèvre nantaise, fief mouvant de la baronnie de Châteaumur (85), ruiné pendant les Guerres de Vendée, probablement lors du passage de la Colonne infernale Boucret en janvier 1794.
l'église de Saint-Amand-sur-Sèvre de style roman, XIIe siècle (clocher carré, transept, éléments de la première travée de la nef dont la "petite porte" au Nord pour l'entrée des fidèles dans la priorale) et de style gothique (chevet plat à grande verrière flamboyante de la seconde moitié du XVe siècle (des pierres de réemploi proviennent de l'ancien église romane) ; chœur, nef à voutes angevines (y compris agrandissement du XIX s. bien intégré); grand portail occidental. Le passage d'un chevet à abside à un chevet plat avec un agrandissement considérable du chœur semble correspondre à l'évolution de la fonction de l'église anciennement priorale servant une communauté de moniale qui devient paroissiale devant accueillir un plus grand nombre de fidèles. Le prieuré semble avoir disparu à cette époque. La rue dont le tracé, modifié lors de l'agrandissement de l'église au XIXe s., évoque le cardo maximus de la fondation de Saint-Amand, s'appelle "rue du prieuré".
Située rue Grignon de Montfort, c'est une ancienne priorale de religieuses (on peut voir à l'extérieur dans la première travée de la nef les restes murés de la porte qui permettait aux moniales de passer du cloitre (situé dans l'actuelle place de la mairie et à l'emplacement de la mairie) au sanctuaire pour les offices.
A l'intérieur, on peut voir un retable de la Vierge classé (XVIIIe siècle) de style classique d'inspiration montfortaine (probablement chapelle de la Confrérie du rosaire fondée au XVIIIe s. par les missionnaires montfortains et mentionnée dans les visites épiscopales). Face à ce retable se trouvait une statue en bois, une des premières représentations du Père de Montfort au XVIII s., classée en dépôt au musée du BRAHM à Mauléon ; selon la tradition locale, la scène revêtait un sens bien particulier[Quoi ?]<. En effet, la Vierge Marie serait apparue au Père de Montfort dans l'église de Saint-Amand lors de sa mission de 1715 (le vitrail du XIX s., côté Nord dans le chœur représente la scène) et la statue installée en face du retable de la Vierge serait ainsi une mise en scène de l'événement, le Père de Montfort contemplant la magnificence de la Vierge. -- suite manquante -->
La monumentale statue de Notre-Dame-des-Champs à l'entrée du pont sur la Sèvre nantaise est censée commémorer le "miracle de la voix" accompli par le Père de Montfort qui lui a permis de se faire entendre clairement depuis l'autre côté de la Sèvre (aujourd'hui dans le Département de la Vendée) des foules considérables qui s'amassaient jusqu'au bourg. Une pierre marque depuis le XVIIIe s. dans le "Baillarges" sur le côté du Département de la Vendée, l'emplacement où se tint le Père de Montfort. De grandes processions y conduisaient les fidèles spécialement au 15 août jusqu'à la fin des années 1960. Mais en 1938, une protestation, dit-on (aucun document d'archive retrouvé ne l'atteste), de Mgr Cazeaux, évêque de Luçon en Vendée, se serait irrité que la paroisse de Saint-Amand dont le siège est dans l'évêché de Poitiers sur la rive droite de la Sèvre, se permettait d'officier sur le territoire relevant de son autorité canonique en Vendée. Cela a conduit la paroisse de Saint-Amand à construire en Deux-Sèvres un monument alternatif en Deux-Sèvres. Cependant, le terrain des Baillarges appartient légalement au vieux habitants du bourgs à la suite d'une donation que le seigneur de la Guierche leur avait faite au Moyen Age (ils continuent aujourd'hui à payer des taxes foncières en Vendée); un évêque, fût-il celui de Luçon, ne pouvait leur interdire d'aller prier, fût-ce en procession publique sur un terrain leur appartenant. L'affaire fut tranchée ainsi : les pêches ne seraient plus prononcés là où se tint le Père de Montfort dans les Baillarges, mais au nouveau monument sur la rive deux-sèvrienne de la Sèvre, libre à la procession ensuite, mais à titre privé, d'aller en pèlerinage honorer la "pierre du Père de Montfort" en Vendée. Aujourd'hui, la pierre du Père de Montfort semble oubliée dans la commune vendéenne de Sèvremont, recouverte par les ronces, en attendant qu'un tracteur agricole ne la détruise pour la commodité de son passage.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )