Sadok Chourou
Sadok Chourou (arabe : الصادق شورو), né en 1952 à Midoun sur l'île de Djerba[1], est un homme politique tunisien. BiographieDiplômé en chimie de la faculté des sciences de Tunis, il enseigne la discipline à la faculté de médecine de Tunis jusqu'en 1991. Il est également membre de la commission de la recherche scientifique au centre de la recherche scientifique[Quoi ?] de Borj Cédria. Président du parti islamiste Ennahdha, d'octobre 1988 à mars 1991, il est arrêté le et comparaît devant le tribunal militaire, lors du procès engagé contre 265 dirigeants du parti en 1992. Condamné à mort pour complot contre l'État, il voit sa peine commuée en réclusion à perpétuité[2]. Il passe 18 ans dans les prisons tunisiennes sous le régime du président Zine el-Abidine Ben Ali, dont quatorze dans un isolement total. À la suite d'une grâce présidentielle, il est remis en liberté le , mais arrêté le 3 décembre après son intervention par téléphone sur la chaîne londonienne Al Hiwar, où il demande la légalisation de son parti[3]. Condamné à une peine d'une année d'emprisonnement ferme, il quitte définitivement la prison le [4]. Lors de l'élection de l'assemblée constituante, le , il est élu dans la circonscription de Ben Arous. Sadok Chourou entretient des liens étroits avec des milieux salafistes (comme le parti Hizb ut-Tahrir) et participe en au congrès d'Ansar al-Charia[5]. Avec Habib Ellouze, il figure parmi les personnalités du mouvement Ennahdha qui demandent l'introduction de la charia dans la Constitution[6]. En janvier 2012, il rappelle aux sit-inneurs et grévistes qui paralysent l'économie du pays la gravité de ce qu'ils font et appelle à les châtier sévèrement, citant un verset du Coran[7]. Notes et références
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