SPARC prévoit de prouver la technologie et la physique nécessaires pour construire une centrale à fusion nucléaire basée sur le concept de centrale ARC. SPARC propose d'utiliser des aimants puissants construits avec un nouveau supraconducteur à haute température d'oxyde de cuivre et d'yttrium baryum (YBCO) afin de produire des plasmas qui génèrent deux fois plus d'énergie que l'énergie requise pour maintenir le plasma à des températures élevées (200 millions de kelvin)[4]. Le but est d'avoir un gain de fusion Q supérieur à 2. En dépit d'être un appareil relativement compact, SPARC est conçu pour répondre à cette mission avec de la marge et peut être capable de produire jusqu'à 140 MW de puissance de fusion par rafales de 10 secondes[2],[5].
En , les chercheurs travaillant sur SPARC ont dit qu'ils pensent que la construction commencera en 2021 et prendra 4 ans pour être terminée[6],[7].
En septembre 2021, CFS annonce le succès de l'expérimentation d'un aimant supraconducteur à haute température, capable de générer des champs magnétiques de 20 Tesla. CFS prévoit de mettre en service son prototype de SPARC en 2025[8]. La levée de fonds de 2021 a pour but de financer la construction de SPARC et ARC. SPARC devrait atteindre le seuil de l'énergie nette de fusion en 2025 et l'achèvement de la centrale électrique commerciale à fusion ARC est prévu en 2030[9].
↑(en-US) Henry Fountain, « Compact Nuclear Fusion Reactor Is ‘Very Likely to Work,’ Studies Suggest », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )