Les Sœurs trinitaires de Valence (en latin : Sororum Caritatis et Institutionis Christianae) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
De 1944 à 1986, elles tiennent seules la maison de Cerfroid, berceau de l’Ordre, où elles ouvrent une école ménagère. En 2020, le couvent de Cerfroid de Brumetz compte des religieuses et des religieux trinitaires ainsi que des laïcs associés et une ermite.
Fusion
1852 : Sœurs Trinitaires de Lyon fondées le 15 janvier 1711 par Claude II de Saint-Georges (1634-1714), archevêque de Lyon, pour éduquer des jeunes filles pauvres ayant des « parents dépravées ». Après la révolution, la communauté commence à se réorganiser et les sœurs prennent l'habit religieux le 29 février 1816. Elle s'unissent aux sœurs trinitaires de Valence en 1852[3]. Un procès de béatification avait été ouvert pour Marie-Séraphia Hugon (1828-1900), supérieure de la congrégation[4]. Elles ne doivent pas être confondues avec les sœurs Trinitaires de Saint-Martin-en-Haut, également fondées dans l'archidiocèse de Lyon, et qui ont fusionné avec les sœurs de l'Enfant Jésus de Claveisolles pour donner les sœurs du monde rural[5].
1871 : Sœurs Trinitaires de Plancoët fondées en 1860.
1871 : Sœurs Trinitaires de Dinard fondées en 1865 pour l'éducation des filles pauvres.
1964 : Sœurs Trinitaires de Sainte-Marthe fondées en 1845 à Marseille par le père Henri Margalhan Ferrat (1799-1883)[6].
2019 : Sœurs de Notre-Dame du Très Saint Rosaire fondées le 8 décembre 1832 à Pont-de-Beauvoisin par Élisabeth Giraud pour l'enseignement des enfants et le soin des malades. Les premières constitutions sont rédigées par le Père Jean-François Cathiard, curé de Pont-de-Beauvoisin, et sont approuvées le 1er février 1844 par Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble[7]. Les Chartreux financent la construction de la maison-mère et de la chapelle de la communauté, qui s'étend rapidement au Dauphiné et à la Savoie, ouvrant de nombreuses écoles. Après la promulgation des lois anticongrégationnistes en France, leurs écoles sont fermées et les sœurs se tournent vers le soin aux malades à domicile. L'institut reçoit le décret de louange le 23 juin 1897[8]. Elles fusionnent avec les Trinitaires de Valence le 2 février 2019[9]. La fusion devient officielle le 21 août 2023[10].
Activités et diffusion
Les sœurs œuvrent dans les écoles, orphelinats, cliniques, dispensaires et maisons de retraite.