Sœurs du Saint Enfant Jésus
Les sœurs du Saint Enfant Jésus (en latin : Congregationis Sororum a Sancto Puero Jesu) forment une congrégation religieuse féminine enseignante de droit diocésain, fondée en France par Nicolas Roland en 1670. HistoriqueEn 1670, le chanoine Nicolas Roland (1642-1678) soutient un orphelinat fondé à Reims et demande au Père Nicolas Barré qu'il envoie deux religieuses de Rouen ; le 27 décembre de la même année, sœur Françoise Duval et sœur Anne Le Cœur arrivent pour soigner et instruire les enfants[1]. En 1675, le chanoine Roland obtient l'autorisation de la ville de Reims et de l'archevêque de Reims, Charles-Maurice Le Tellier, d'ouvrir des écoles pour filles tout en s'engageant à poursuivre de s'occuper de l'orphelinat[2]. Le , Nicolas Roland meurt à 36 ans et désigne Jean-Baptiste de la Salle comme son exécuteur testamentaire[3] ; pour obtenir une reconnaissance légale de la congrégation, celui-ci obtient de Charles-Maurice Le Tellier, qu'il use de son influence, étant le frère de Louvois et du chancelier Le Tellier ; les lettres patentes signées par le roi Louis XIV, sont enregistrées et délivrées au parlement de Paris le [4]. Les constitutions religieuses sont rédigées par Mgr Le Tellier et Jean-Baptiste de la Salle et promulguées le , la congrégation devenant de droit diocésain, les sœurs sont autorisées à faire leur profession religieuse qui a lieu le . De nouvelles constitutions sont approuvées le par Mgr de Coucy et un décret de Charles X de 1827 leur donne une existence légale[2]. Activités et diffusionElles sont présentes dans le diocèse de Reims avec la maison-mère rue du Barbâtre à Reims. Selon le site de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), elles sont 27 sœurs en 3 maisons[5]. Notes et références
|