Sōkichi TsudaSōkichi Tsuda
Sōkichi Tsuda (dans l'ordre japonais Tsuda Sōkichi (津田 左右吉 ), né le , mort le ) est un historien et universitaire japonais, spécialiste du Japon antique. CarrièreFormé à l’École spécialisée de Tōkyō (Tōkyō senmon gakkō), ancêtre de l’université Waseda, Tsuda doit attendre l’âge de 47 ans avant d’obtenir une chaire à l’université. En 1920, il est nommé professeur à l’université Waseda. Il devient peu après l’un des historiens-phares des éditions Iwanami, fondées en 1913. Affaire TsudaEn 1939, Minoda Muneki et d’autres intellectuels d’extrême-droite lancent une campagne contre Tsuda au motif que ses thèses « nihilistes » salissent l’institution impériale[1]. En 1940, Tsuda est inculpé, quatre de ses ouvrages sont interdits et il est contraint à la démission de son poste à l’université. En 1942, il est condamné à trois mois de prison ferme et deux ans avec sursis. Sa tentative d’appel n’aboutira pas. Réintégré dans ses fonctions à la fin de la guerre, il est élu en 1946 président de l’université, mais refuse le poste. TravauxDès son premier livre en 1901, Tsuda adopte la méthode qui le caractérise, à savoir une analyse historique critique des textes littéraires. Il est à ce titre l’un des pionniers de l’histoire culturelle au Japon. Ses travaux les plus connus portent sur les Annales du Japon (Nihon shoki) et la Chronique des faits anciens (Kojiki), les textes mythologiques fondateurs de l’institution impériale. Publiés entre 1913 et 1933, ils l’amènent à remettre en cause l’idée d’une origine divine de la lignée impériale[2]. Principales publicationsEn japonais :
En anglais :
Notes et référencesLien externe
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