Florent-Claude Labrousse, 46 ans, ingénieur agronomedépressif, dont les parents se sont suicidés, décide de quitter son travail au ministère de l’agriculture, son appartement dans la tour Totem et sa vie de couple avec sa compagne japonaise pour disparaître et tenter de retrouver son passé.
Personnages
Florent-Claude : un quadragénaire dépressif
Camille : ancienne compagne de Florent-Claude
Aymeric : ami agriculteur de Florent-Claude
Kate : ancienne compagne de Florent-Claude
Claire : ancienne compagne de Florent-Claude
Yuzu : compagne japonaise de Florent-Claude qu'il décide de quitter, 26 ans
Dr Azote : médecin qui prescrit son anti-dépresseur à Florent-Claude
Captorix
« C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable. »
Sur ces mots s'ouvre et se ferme le roman pour décrire un antidépresseur fictif de nouvelle génération utilisé par le héros Florent-Claude.
Les éditions allemande, italienne et espagnole sont publiées la semaine suivante[4].
La traduction anglaise par le nord-irlandais Shaun Whiteside est publiée 8 mois plus tard au Royaume-Uni chez Heinemann, le [5],[6]. La traduction de Whiteside est ensuite publiée aux États-Unis chez Farrar, Straus and Giroux le [7].
Accueil critique
L'accueil de la presse est globalement plutôt positif[réf. nécessaire].
Dans le journal La Croix, Sabine Aurdrerie se demande « s’il s’avance en voyeur cynique ou en moraliste, en opportuniste ou en contempteur[8]. »
Dans Télérama, Nathalie Crom trouve que « des héros désabusés qui hantent ses romans, Florent-Claude Labrouste est le plus poignant[9]. »
Pour Le Parisien et Pierre Vavasseur, « avion renifleur et visionnaire de son époque, Michel Houellebecq publie, avec Sérotonine, son meilleur livre[10]. ».
D'après le journal Le Point, c'est un roman « éminemment romantique » dont on « sort [ ... ] bouleversé », ainsi qu'un « livre sombre et poignant »[1].
Toutefois d'autres critiques furent plus réservés. On peut lire notamment :
Sur La république des livres : Pierre Assouline « C’est écrit sans génie et sans lourdeur, malgré des procédés à l’effet calculé mais dont la répétition est lassante »[11]
Dans la Cause littéraire , une satire de Laurent LD Bonnet : Baroud gaulois en Publicie[12]
Notes et références
↑ a et b« Rentrée littéraire : le raz-de-marée Michel Houellebecq »Le Point. « Sérotonine, un ouvrage sombre et poignant [ ... ] Malgré les scènes pornographiques (l'éloge de la fellation voisine avec la description d'un « gang bang » canin !), le roman de Michel Houellebecq est éminemment romantique. On sort de sa lecture bouleversé. »