4 OXIDES (Hydroxides, V[5,6] vanadates, arsenites, antimonites, bismuthites, sulfites, selenites, tellurites, iodates) 4.C Metal:Oxygen = 2:3, 3:5, and Similar 4.CB With medium-sized cations 4.CB.50 Arsenolite As2O3 Space Group F d3m Point Group 4/m 3 2/m 4.CB.50 Senarmontite Sb2O3 Space Group F d3m Point Group 4/m 3 2/m
cristaux octaédriques, modifiés par le cube et le dodécaèdre. Sur le matériau synthétique.
Encroûtements - forme des agrégats en forme de croûte sur la matrice.
Cristaux euédriques - se présentant sous forme de cristaux bien formés présentant une bonne forme externe.
Massif - granulaire - texture commune observée dans le granite et d'autres roches ignées.
La sénarmontite est un minéral d'oxyde d'antimoine(III), de formule chimique Sb2O3 découvert en 1851 dans une mine du Djebel Hammimat, à Aïn Babouche, en Algérie[3]. Nommé par James Dwight Dana en 1851 en l'honneur d'Henri Hureau de Sénarmont (1808 - 1862), professeur de minéralogie à l'École des mines de Paris[4] qui a décrit l'espèce pour la première fois[5], elle se présente sous forme de masses caverneuses composées de filaments capillaires, parallèles ou légèrement divergents, de lustre généralement adamantin[6]. On la trouve également en masses saccharoïdes, granuleuses ou compactes, avec des cavités de cristaux octaédriques jusqu'à 1 cm.
La sénarmontite est une espèce dimorphe de la valentinite (de même composition chimique), et isostructurelle de l'arsénolite. Les trioxydes d'antimoine est La base de données minéralogiques recense 200 gisements dans le monde[7].
Utilisations
Elle est utilisée en poudre, comme la valentinite, comme agent de synergie avec des composés halogénés pour l'ignifugation[9] des polymères et textiles, opacifiant pour verres, céramiques et émaux, pigment pour peintures et catalyseur chimique.
↑De Sénarmont a également apporté des contributions importantes à l'étude de la polarisation et à la démonstration de l'anisotropie de la diffusion de la chaleur dans un cristal.
↑H. H. de Sénarmont, « Note sur l'antimoine oxydé naturel de forme octaédrique », Annales de Chimie et de Physique, no 31, , p. 504-507.