Rue du Pont-Neuf (Lille)
La rue du Pont-Neuf est une rue de Lille, dans le Nord, en France. Situation et accèsCette voie du quartier du Vieux-Lille prolonge la rue Négrier en ligne droite jusqu'à l'extrémité des rues de Gand et des Bateliers en enjambant l'avenue du Peuple-Belge par le Pont-Neuf. Origine du nomLa « rue du Pont-Neuf » doit son nom au Pont-Neuf situé à proximité. HistoriqueLa rue est créée à l'emplacement de l'ancienne enceinte du Moyen-Âge détruite à partir de 1672 lors de l'agrandissement de la ville de 1670. Elle doit son nom au Pont-Neuf, construit en 1701 pour passer le canal de la Basse-Deûle et relier le nouveau quartier royal, depuis la rue Saint-André, avec celui de l'église Sainte-Marie-Madeleine[1]. Elle est alors constituée de deux rues, la rue des Chanoines, de la rue Saint-André au pont Neuf, et la rue du Bastion, au-delà du pont Neuf[2]. Elles ne sont réunies sous le nom de rue du Pont-Neuf qu'après la Révolution. La rue du Bastion qui devait son nom au bastion de la Madeleine de l'enceinte fortifiée de Vauban, puis rue du Pont-Neuf se terminait en impasse sur ce rempart. Elle est prolongée vers 1950 en même temps que la rue des Bateliers lors de la démolition de cette partie de l'enceinte déclassée en 1919. Elle était bordée à côté de l'église Sainte-Marie-Madeleine face à la caserne de la Madeleine (actuelle caserne Kléber) par le couvent des Religieuses du Saint-Esprit fermé à la Révolution dont les bâtiments devenus bien national sont démolis et remplacé par une manufacture de tabac ouverte en 1811, désaffectée en 1965, démolie en 1972[3]. La manufacture est remplacée par l'usine de la SEITA dans le quartier du Petit Maroc, elle-même devenue l'ensemble magasin et usine Decathlon. Un ensemble immobilier est bâti à cet emplacement ainsi que le square du Pont-Neuf. Bâtiments remarquables et lieux de mémoireÉglise Sainte-Marie-Madeleine
Immeubles protégésLa rue comprend plusieurs bâtiments protégés au titre des monuments historiques.
Hôtel des 11, 13 et 15Le bâtiment du XVIIe siècle fut acheté en 1827 par l'industriel Philibert Vrau qui y établit une filature de lin fabriquant des fils à coudre sous la marque Le fil au chinois. L'entreprise employait une soixante d'ouvriers (hommes) en 1859[11]. Les maisons des n° 1 à 9 furent également rachetées et transformées en bureaux ou ateliers. La tension des courroies de transmission des machines à vapeur tirant pendant un siècle le haut du mur extérieur a fait pencher les façades vers l'intérieur[12]. Références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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